Le business de l’eau minérale en bouteille est devenu très intéressant pour de nombreux opérateurs économiques camerounais. Conséquence, la prolifération des marques d’eau minérale et de source plonge dans la clandestinité certaines sociétés de la place.
Sur plus d’une centaine d’entreprises évoluant dans le secteur de l’eau minérale, seules quelques-unes sont titulaires d’un agrément du ministère de l’Eau et de l’énergie (MINEE). Il s’agit entre autres des marques telles que Semme mineral water, Pura, Madiba, Supermont, Aquavita, Golden, Royal first Cameroon, Soft Cameroon, si l’on en croit Le Quotidien de l’Economie dans sa publisation du mercredi 13 septembre 2017. Le journal observe que sur le marché national, il y a des entreprises difficiles à localiser mais dont les produits, parfois de qualité douteuse, se retrouvent sur les étals.
Certains opérateurs travaillent en violation de la réglementation en vigueur. Raison pour laquelle le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) continue d’assainir le fichier des entreprises du secteur. Autre problème, le manque de financement pour davantage produire. Ces dernières années, par exemple, le fabricant d’eau minérale embouteillée Semme mineral water a été confronté à plusieurs difficultés.
La première fois, c’était en 2009 lorsqu’une partie de ses installations ont été détruites, obligeant les actionnaires à recapitaliser l’entreprise. «Nous avons assigné l’entreprise qu’on appelait à l’époque AES dans la ville de Buéa.
Malheureusement nous sommes aujourd’hui à plus de 60 renvois sans qu’aucune décision ne soit prise», déclare le DG de Semme Mineral Water.
Aussi, le quotidien indique que seules les Brasseries du Cameroun se sont associées à Hysacam, pour débarrasser les villes et campagnes de ces bouteilles qui bouchent les drains et créent des inondations. Un autre projet qui a malheureusement fait long feu.
De même, il est très souvent reproché aux promoteurs de remplir les contenants avec une eau peu ou pas du tout traitée.