Le ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, en visite sur le site de construction de l’ouvrage à Batchenga lundi dernier, a fait le constat de la situation.
L’ambiance qui prévaut sur le site des travaux, montre à suffire que les travaux avancent bien. Le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et de ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys) se dessine à grands traits. Sur les différents sites du projet répartis entre Nkometou, Elon, Nachtigal et Emana-Batchenga, les ouvriers sont à pied d’œuvre, les uns s’attelant à sonder le fleuve Sanaga, les autres creusant les pistes devant abriter les conduits. Cette belle avancée des travaux lancés en 2017 suscite la satisfaction du Minee.
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Rendu pour la première fois sur le chantier le 14 mai 2018, accompagné du Directeur du projet, Dieudonné Om- balla, et des responsables de Sinomach, l’entreprise exécutrice des travaux, il a passé à la loupe les maillons devant constituer l’ouvrage. De la station de reprise de pompage d’eau traitée, le poste de transformation électrique, le stockage de conduites, les bases-vie à l’usine de traitement d’eau. Selon le directeur du projet, le taux de réalisation des études d’exécution des travaux est estimé à 76%.
Le Paepys a été conçu pour remédier au déficit de production d’eau potable à Yaoundé qui ne reçoit que 185000 m3 d’eau par jour avec une demande estimée à près de 300 000 m3 par jour. Selon les explications de Dieudonné Omballa, le projet en construction devrait permettre d’apporter initialement un complément de 300 000 m3 d’eau par jour, puis 400 000 m3 dans sa phase d’extension. Les villes et localités telles que Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui bénéficieront également de l’infrastructure.
Le décret d’indemnisation a été signé et le constat d’achève- ment provisoire des bases vie a été prononcé. Egalement en évolution, les stations de captage et de pompage d’eau brute où la centrale à béton est opérationnelle, l’usine de traitement d’eau où les fouilles pour les fondations de la bâche d’eau traitée entre autres sont achevées.
Même si quelques entraves existent, à savoir la libération non effective de l’emprise dédiée à la conduite d’eau entre Nachtigal et Yaoundé, le payement des indemnisations et les exonérations fiscalo-douanières, cela ne saurait dé- teindre sur la réalisation du projet dont le délai a initialement été fixé à 36 mois.