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Yaoundé : une jeune entrepreneure propose des sacs d’école ‘Made in Cameroun’

Nora En Pleine Production Dans Son Atelier De Fortune.png Réussite : une jeune entrepreneure propose des sacs d’école ‘made in Cameroon’ à Yaoundé

Tue, 3 Sep 2024 Source: Intégration

Nora, jeune entrepreneure camerounaise, propose des cartables faits à base de matériaux locaux. Campée dans son atelier de fortune au quartier barrière (Yaoundé III), Nora, jeune femme âgée d'une trentaine d'années, produit des sacs d’école pour la rentrée scolaire. «Ce sont des sacs faits manuellement avec la machine de couture, le matériau utilisé leur donne la durabilité; trois matières servent à la fabrique».

À l'en croire, ceux-ci sont le produit de la combinaison du Sky (tissu en cuir), de l’éponge et de la doublure imperméable retrouvée à l’intérieur? Avec ses mains, la jeune femme autodidacte fait des merveilles. «Je n’ai jamais appris à fabriquer les sacs. L’inspiration est venue seule...», confesse la dame. «Au début, j'observais les anciens sacs pour produire de nouveaux. Mais aujourd’hui, je crée de nouveaux modèles aisément, sans regarder un autre sac ou un catalogue», précise-t-elle. En augmentant sa production de cartables, l'artisane espère simplement tirer profit de la rentrée scolaire. Mais elle ne lâche pas la tapisserie de moto, son activité principale de chaque jour. « Je ne cesserai plus de produire les sacs. C’est avec les revenus tirés de ce business que je mettrai un conteneur en place pour être confortable dans mon atelier » explique-t-elle.

Et pour s'offrir un beau sac, il faut débourser 5000 FCFA pour les petits modèles et 6000 FCFA pour les grands modèles. Mais avant, il faut passer la commande. Satisfactions Ceux qui se procurent ces sacs en disent le plus grand bien. «Avec ces sacs, j’aurais au moins trois ans sans me gêner», pense Angèle, parent d'élève.

Outre la solidité, les jeunes femmes, apprend-on, préfèrent ces sacs parce qu'ils ont la possibilité de les personnaliser, en y faisant inscrire leurs noms. «Je préfère que mon sac porte mon prénom. C’est plus esthétique et plus fashion. Cela permet de reconnaitre mon sac parce que ma sœur en a un identique au mien», explique Naomie, élève en classe de terminale.

Pour le moment, la jeune femme ne peut pas produire des sacs en grande quantité, faute de matériel adéquat. Nora pourrait par ailleurs offrir des formations. Elle lance un appel en vue de l'obtention d'un financement.

Source: Intégration