La Société des Palmeraies du Cameroun (SOCAPALM),l’une des sociétés les plus anciennes du paysage économique camerounais, traverse un contexte lourd de suspicions, de doutes, de menaces et de brouilles complètes sur la gestion de la société. Une Assemblée générale des actionnaires est convoquée à Douala, le 23 juin 2016.
Une rencontre dans un contexte lourd
Cette année encore, la SOCAPALM a réalisé des bénéfices colossaux. Mais au lieu de redistribuer convenablement une partie substantielle aux actionnaires, les dirigeants obscurs de la société se contentent de rétribuer l’action en monnaie de singe, et de garder le pactole pour eux selon une combine dite d’affectation dans les réserves.D’après les petits porteurs de l’agro industrie : « En réalité, cet argent est redonné gracieusement au Groupe Bolloré sous forme de prêts. On trompe donc les Camerounais qui ont investi, et on se moque de la gueule de l’Etat ».
Résolution en pure tricherie
D’après l’Association des petits porteurs de la Socapalm qui ont saisi le 09 juin 2016 le premier ministre camerounais Philémon Yang : « Par une résolution en pure tricherie au cours de l’assemblée de 2015, les manipulateurs de l’ombre avaient augmenté de façon exponentielle les indemnités des administrateurs, presque 200%, malgré nos protestations ».
Trois milliards en compensation arrangée
Alors que la disponibilité du produit n’est pas évidente partout sur le marché, l’Association des petits porteurs estiment que : « la SOCAPALM qui jouit des exonérations de diverses taxes, exporte à l’étranger. Pour cela, une société parallèle, fantoche, a été créé en Belgique, pour se charger de la distribution.
En réalité, ce sont les mêmes qui avaient déjà créé et liquidé une première société au Cameroun, en empochant au passage plus de trois milliards en compensation arrangée ».Selon des sources concordantes chez les petits porteurs : «une enquête approfondie sur cette dérive qui n’a plus de qualificatifs que le vol, la tricherie, l’abus de confiance, la moquerie et le crime économique a été démandée».
« il faudra acter la renationalisation »
Le Professeur SHANDA TONME, le président de l’Association des petits porteurs de la Socapalm appelle le gouvernement pour « une vigilance accrue, un audit sérieux et urgent, une implication effective des petits porteurs ». Si non,conclu le président des petits porteurs : « il faudra acter la renationalisation pure et simple de la SOCAPALM ».