L’autorisation de prêt préférentiel, consenti en urgence par le chef de l’Etat, pour la phase II du projet de construction du port autonome de Kribi, se décline en deux crédits auprès de la même banque. Le premier est d’un montant de 301,8 milliards FCFA et le deuxième d’un montant de 88,4 milliards FCFA.
Selon les informations recoupées par la rédaction du Quotidien de l’Economie du 6 février 2017, le ministre de l’économie, Louis Paul Motaze n’a pas encore procédé à la signature desdits accords de prêts. «Cependant, au port de Kribi beaucoup reste à faire pour son fonctionnement effectif. L’installation des administrations douanières, l’approvisionnement en eau, la fibre optique, construction de l’autoroute Lolabé-Kribi. La mise en exploitation du Port en eau profonde de Kribi devra encore attendre», peut-on lire.
Les travaux de la phase I de ce projet sont terminés, apprend-on. Il reste, toutefois beaucoup à faire avant l’accostage des premiers navires commerciaux. Le Comité de pilotage et de suivi et l’Autorité Portuaire Nationale, devront préciser les moyens de gestion et d’exploitation du port.
Le président de la république Paul Biya par décret, a déclaré que le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire est habilité à signer avec la banque d’export-import de chine (Eximbank-Chine) deux accords de financement partiel de la deuxième phase du projet de construction du port en eau profonde de Kribi.
Parmi les infrastructures d’accompagnement du port en eau profonde de Kribi figure l’installation des administrations douanières et para douanières. «Ces structures qui interviennent dans les processus de passage des marchandises et de desserte des navires et dans lesquels on retrouve une bonne dizaine de métiers, qui seront provisoirement logés dans des locaux qui leur seront affectés», renseignait le ministère de l’Economie.