La réaction des producteurs d’huile de palme fait suite à la correspondance de la Socapalm qui revient sur le prix de la tonne d’huile à l’importation.
Dans son édition du 4 juillet 2017 le Quotidien Emergence parle du conflit qui oppose à l’heure actuelle les producteurs d’huile de palme à la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm).
La pomme de discorde naît d’un communiqué de la Socapalm qui date du 11 juin 2017. Le journal indique que dans ledit communiqué la société note «qu’à l’international, le coût de la tonne d’huile se situe autour de 609 0770 FCFA, soit le litre à 609 FCFA, qu’il y a eu des revalorisations salariales autres facteurs de production, qui ont été revus à la hausse».
Outre cette sortie de la Socapalm, il y a aussi le communiqué de l’Ong Observatoire du développement sociétal (Ong-Ods) du 13 juin 2017 dans lequel il souligne que les producteurs locaux «sont de grands employeurs qui pratiquent des prix «déconnectés de la réalité» qui ne peuvent leur permettre de suivre la concurrence du marché international».
Cependant les producteurs d’huile de palme regroupés autour de l’Association des raffineurs (Asroc) sont fermes. Ils ne veulent pas d’une quelconque augmentation.
Pour l’Asroc la situation peut avoir des répercussions néfastes sur les producteurs locaux et les consommateurs. Toutefois le journal rapporte qu’en date du 27 juin 2017 tous les acteurs de la filière se sont retrouvés dans le cadre d’une concertation pour apaiser les tensions.
«Il a été recommandé un examen minutieux des coûts des prix à l’international ainsi que les autres paramètres liés à la production et à la distribution de l’huile de palme», peut-on lire dans le journal. Rappelons que cette filière a toujours été confrontée à des problèmes dans les secteurs de la production et de la distribution.
Déjà en 2016 le Gouvernement du Cameroun a autorisé au titre de l’année 2017 l’importation de 96 000 tonnes au titre de l’année. Le but de cette décision étant de répondre à la demande locale croissante.