«Nous devons, en premier lieu, gagner le pari de la qualité du produit, élément central de l’efficacité de la mise en marché. Il s’agit de ne mettre sur le marché que du cacao bien fermenté et correctement séché, un cacao haut de gamme, qui trouvera toujours preneur, à des niveaux de prix décents». C’est ainsi que le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, résume l’objectif de la tournée qu’il vient d’achever dans les bassins de production de cacao des régions du Centre, du Sud, du Sud-Ouest et du Littoral.
En effet, au cours de cette descente sur le terrain, ce membre du gouvernement a rétrocédé 1800 séchoirs de fèves ainsi que des magasins de stockage à des groupes de producteurs de cacao, afin d’améliorer la qualité de leur produit.
Cette sollicitude du gouvernement, a souhaité le ministre Mbarga Atangana, devrait permettre d’annuler la décote de 200 francs Cfa par kilogramme que subit actuellement le cacao camerounais sur le marché mondial, à cause de son taux d’humidité et son odeur de fumée.