Nids de poule, buses menaçant de s’effondrer, frondières avançant à grands pas et encaissement de la route : les infrastructures routières des régions de l’Adamaoua et du Nord se sont fortement dégradées.
Face aux lourdes conséquences que peut avoir cette dégradation sur l’économie nationale, et soucieux du bien-être des populations, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a effectué une descente dans ces deux régions la semaine dernière.
Celle-ci était marquée par la visite des chantiers de construction et de réhabilitation des infrastructures routières. Durant quatre jours, le Mintp est allé s’assurer de l’effectivité des travaux en échangeant avec les maîtres d’œuvre sur les écueils qui entravent leur bonne exécution.
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Ceux-ci étaient entre autres dûs à l’érosion du sol, l’indisponibilité des matériaux, la saison des pluies et les problèmes liés aux décomptes. Le patron des Travaux publics a par ailleurs insisté sur la mobilisation des entreprises contractantes, la rigueur au travail et les délais de livraison des chantiers. A cet effet, trois entreprises ont été mises en demeure et les contrats de deux autres sont en cours de résiliation.
En marge de cette visite de travail, Emmanuel Nganou Djoumessi s’est entretenu avec les magistrats municipaux qui seront désormais maîtres d’ouvrages des routes de leurs communes.
Le ministre les a rassurés quant à l’accompagnement technique gratuit de ses collaborateurs.
Il leur a prescrit d’effectuer des travaux mutualisés et des travaux par objectif pour un résultat optimal et la réduction des coûts de location des engins. Autres recommandations : la collaboration avec le Matgenie dont le directeur général était de la descente et la préservation du patrimoine routier.