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Transport interurbain : vers une augmentation des prix

Ils ont décidé de commun accord d’augmenter le prix à partir du 15 décembre prochain

Mar., 14 Déc. 2021 Source: Mutations

Des responsables des compagnies de transport leaders sur l’axe Yaoundé-Douala affirment que le tarif du service classique va pisser de 3000 à 3500Fca dès le 15 décembre prochain.

A l’issue d’une concertation tenue le 09 décembre dernier, les responsables des agences de voyages leaders sur la route de Douala (Général express, Finexs voyages, Buca voyage, Touristique express, Garanti express, Princesse voyage, Global voyage et Overline) ont décidé de commun accord d’augmenter le prix du service classique sur l’axe Yaoundé-Douala à 3500 Fcfa à partir du 15 décembre prochain.

Le nouveau prix est affiché dans les guichets depuis le 10 décembre dernier, le temps de sensibiliser et d’informer la clientèle. Cette décision est contenue dans un protocole signé par les représentants des responsables des agences de voyage ci-dessus citées et les organisations patronales, et dont copie sera remise au ministre du Commerce pour information.

Quoique, pour les transporteurs, il ne s’agit pas d’une augmentation du prix, mais d’un réajustement car, affirment-ils, le tarif homologué par le ministère du Commerce est de 3850 Fcfa sur la nationale n°3. Selon les termes de ce protocole d’accord, cette décision a une durée illimitée.

Toutefois, elle connaîtra des amendements chaque fois qu’un élément constitutif du tarif homologué connaîtra une fluctuation influençant le compte d’exploitation des véhicules affectés aux activités de transport public interurbain de voyageurs et tout autre phénomène exogène ou endogène qui viendrait enrichir les coûts exploitation. D’après le président de l’organisation patronale des syndicats des transporteurs et auxiliaires du Cameroun (Opstac), Jean Claude Noah, les raisons de ce réajustement sont multiples.

Depuis l’avènement du COVID-19, soutient-il, beaucoup d’éléments sont passés du simple au double et les équipements et autres charges des compagnies de transport ne sont pas reste. Comme exemple, un bus qui coûtait 150 millions Fcfa est vendu aujourd’hui à 200 millions Fcfa par Cami Toyota sans aucune concertation préalable ; Le fût d’huile de moteur est passé de 375 mille à 400 mille Fcfa ; le ministère des Transports annonce une extension des caméras dans les bus c’est un coup supplémentaire qui doit être supporté par les transporteurs le pneu Mi chelin qui coûtait 450 mille est vendu aujourd’hui à 650 mille.

Bien plus, « on demande aux transporteurs beaucoup de sûreté et de sécurité autour de leur matériel et pendant qu’ils supportent toutes ces charges supplémentaires, les prix sont restés les mêmes depuis 2005. C’est la situation économique qui nous contraint ainsi à le réajuster», regrette-t-il.

A côté de ces charges, des responsables des agences de transport déplorent l’insécurité ambiante autour de leurs terminaux et la présence non loin de ces terminaux, des véhicules clandestins.

Source: Mutations