Abong-Mbang: deux détenus s’évadent de la prison principale

Bar PrisonL'identité des fugitifs n'a pas encore révélée

Tue, 25 Jul 2017 Source: cameroon-info.net

Les prisonniers ont réussi à prendre la poudre d’escampette alors qu’ils effectuaient un travail d’intérêt général dans la forêt.

Jusqu’à ce jour, l’identité des deux fugitifs de la prison principale d’Abong-Mbang n’a toujours pas été rendue publique. Mais l’affaire qui remonte à la semaine dernière, continue à alimenter les conversations dans la Région de l’Est. Il faut préciser qu'Abong-Mbang est le chef-lieu du département du Haut-Nyong. Le quotidien Mutations édition du 24 juillet 2017 qui relaie cette information rapporte qu'au moment des faits, les deux fugitifs se trouvaient dans la forêt.

Ils y effectuaient un travail d’intérêt général. Ils étaient avec cinq prisonniers et un gardien de prison pris au dépourvu. Ils ont réussi à déjouer l’attention du gardien de prison et à prendre la poudre d’escampette.

Après la fugue des détenus, le gardien qui a joint par téléphone sa hiérarchie, a reçu le renfort de deux de ses collègues.

L’un est retourné à la prison principale d’Abong-Mbang avec les cinq détenus restants. Les deux autres se sont lancés à la recherche des fugitifs. Mais le quotidien raconte que ces fonctionnaires de l’administration pénitentiaire, se sont égarés dans la forêt pendant trois jours. Et ils n’ont pas réussi à mettre la main sur les fugitifs, encore moins à retrouver leur trace. Les autorités d’Abong-Mbang informées de la situation ont organisé des battues avec des équipes de recherches. Ces équipes de recherche étaient constituées des policiers, des gendarmes, des gardiens de prison et des membres des comités de vigilance.

C’est le 20 juillet 2017 que les gardiens de prisons «égarés, épuisés et couchés dans un marécage» dans la forêt ont été retrouvés par les équipes suscitées. Ces derniers ont été conduits à l’hôpital de district d’Abong-Mbang pour des soins. Toutefois on note que cette affaire vient remettre à l’ordre du jour les problèmes de la surpopulation carcérale et l’insuffisance du personnel. Car le quota pour un gardien de prison qui doit escorter les détenus est de 5, selon la norme administrative.

Source: cameroon-info.net