Affaire Cathérine Abéna: Le TCS acquitte des mis en cause

Ils étaient poursuivis pour un présumé détournement de 316 millions de Francs CFA opéré au Ministère des Enseignements Secondaires.

Le 1er avril dernier, le Tribunal Criminel Spécial (TCS) a reconnu non coupables, des personnes accusées dans l’affaire de détournement de deniers publics au sein du Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC), à l’époque où Cathérine Abéna était Secrétaire d'Etat aux Enseignements Secondaires.

Des présumés coupables dans cette affaire comme madame Eboutou Akono épouse Minlo, contrôleur financier écopent de dix ans de prison.

Le journal Sans Détour dans son édition du 4 avril 2016, écrit à ce sujet qu’«à l’exception de dame Eboutou Akono épouse Minlo qui s’en tire avec une condamnation de 10 ans d’emprisonnement ferme, les autres prévenus ont été totalement blanchis par le TCS qui a mis un terme aux poursuites engagées contre eux pour «faits non établis».

Le journal fait savoir qu’André Marie Ateba, Marie Embolo et Augustin Mvondo, qui comparaissaient libres sont désormais soulagés avec cette décision du TCS.

Un sentiment que partage Nicodème Akoa Akoa et Rouly Mbida qui avaient été placés sous mandat de détention provisoire depuis le 12 janvier 2010 à la prison centrale de Kondengui et qui pourront aussi retrouver leurs familles.

Quant à Cathérine Abéna, on se souvient que suite à son décès le 19 mars 2014, elle a bénéficié conformément à la loi, d'une extinction de l’action publique. L’ex-secrétaire d’Etat au Ministère des Enseignements secondaires avait été interpellée le 8 janvier 2010.

Elle avait été déférée le 12 janvier 2010 au parquet, près le Tribunal de grande instance du Mfoundi, après cinq jours de garde à vue à la police judiciaire.

Le 13 janvier 2010, elle était inculpée de détournement de deniers publics et placée sous mandat de détention provisoire à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui.

Le 15 janvier 2010, elle a été internée à l'hôpital central de Yaoundé suite à une grève de la faim entamée en protestation de la poursuite judiciaire lancée contre elle.