Les kidnappeurs font la loi au Cameroun
• Les kidnappeurs font la loi au Cameroun
• Un nouveau cas est signalé
• Une rançon a été demandée
Les enlèvements (de personne) en vue d'obtenir une rançon deviennent légion au Cameroun. Il y a plusieurs semaines, la sénatrice Regina Mundi a été enlevée et gardée pendant longtemps par des hommes qui ont formulé des demandes précises au chef de l’Etat Paul Biya. Finalement, la militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a été sauvée par les forces armées des mains des ravisseurs.
Une autre femme vient d’être kidnappée. C’est une mère qui a subitement disparu dans la nature, dans la région de l’Ouest du Cameroun. Les individus qui l’ont enlevée ont demandé une rançon de cinq cent mille (500 000) francs CFA pour la libérer.
C’est du site d’informations Actu Cameroun que provient l’information. Il raconte que madame Metouh Kouagiep Lysette, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, se trouvait à son domicile au moment du kidnapping : « Elle a été kidnappée par des hommes dont les identités restent inconnues pour le moment ».
A en croire des personnes proches de la famille de Metouh Kouagiep Lysette, la femme a été enlevée dans la nuit du lundi le 27 juin 2022 à Bamena. C’est un village, chef-lieu de groupement de la commune de Bangangté, région de l'Ouest du Cameroun.
Regina Mundi : les noms des personnes impliquées dans la machination fuitent déjà
L’homme politique Valère Bertrand Bessala a été invité par ABK Radio lundi le 06 juin 2022. Il a donné son point de vue sur plusieurs sujets phares d’actualité, en l’occurrence la libération de la sénatrice Elizabeth Regina Mundi.
La libération de la sénatrice Regina Mundi est une machination des aînés qui veulent continuer à s’engraisser avec l’économie de guerre. Pour eux, il faut absolument dire au président Paul Biya que la guerre continue. La guerre est terminée dans les régions du nord-est et sud-ouest.
Il n’y a plus que des brigands dans les régions en crise qui sont financés par les aînés qui veulent continuer d’entretenir ce climat de guerre et terroriser les populations. Le président Paul Biya doit prendre ses responsabilités en main, la solution de cette guerre se trouve à Yaoundé.
Officiellement, le gouvernement a communiqué que la libération de la sénatrice a été rendue possible grâce à une opération militaire à Ashong, dans le département de la Momo. Le ministère de la Défense a évoqué un refuge de terroristes lourdement armés qui auraient ouvert un feu nourri dans la soirée pour stopper la progression des soldats camerounais. Par ailleurs, les ravisseurs de la sénatrice auraient essayé de s’enfuir avec plusieurs otages.
