Bamenda : un militaire met l'arme dans la bouche de sa femme et ouvre le feu à bout portant

• Nouveau cas de violences conjugales

• La femme est décédée sur le coup

• Elle a été abattue par une arme



Les cas de violences conjugales se multiplient au Cameroun. Très triste fin pour une femme à Bamenda, tuée par son propre mari. Bamenda est une ville du Cameroun, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest, considérée comme la ville la plus peuplée du Cameroun anglophone.

Dimanche le 26 juin 2022, Ophilia puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a annoncé à son mari qu’elle a l’intention de le quitter pour retourner dans son village natal à Oku, où elle compte poursuivre sa vie, près des personnes qu’elle aime et qui l’aiment en retour.

Le mari, militaire de métier, n’a pas bien pris la nouvelle à laquelle il ne s’attendait pas probablement. Il est devenu très nerveux et surtout incontrôlable en l’espace de quelques secondes après l’annonce.

L’homme a rapidement dégainé, mis son arme dans la bouche de la femme et a ouvert le feu qui a tué celle-ci à bout portant. Ils ont un fils que la victime laisse derrière elle. Ophilia avait quitté ses parents ainsi que ses amis pour vivre avec celui qu’elle croyait gentil et censé la protéger de tout mal.

Foumbot : une femme surprend son mari et sa sœur en pleins ébats et se retrouve morte

Dimanche le 12 juin 2022, une femme mariée a été retrouvée morte pendue dans la localité de Foumbot, située dans le département du Noun, dans la région de l’Ouest du Cameroun.

Selon l’histoire racontée par le commandant de brigade de la gendarmerie de Foumbot, l’adjudant-chef major Zen Edou, cité par Cameroon Tribune, c’est Minyemeck le nom de famille du couple en question.

« La dame Minyemeck est morte, le corps accroché à un fil de courant électrique et attaché aux antivols de la fenêtre de la chambre conjugale », narre le responsable Zen Edou.

Les éléments constatés, vus, sentis et touchés sur place laissent envisager un suicide dans un premier temps. Sauf que le média précité va plus loin et ajoute que « l’endroit où le fil est attaché est plus court que la taille de Madame Minyemeck », lui-même citant un voisin qui était sur les lieux au moment de la découverte du corps sans vie.

Les témoignages recueillis sur le lieu, auprès des personnes proches du couple Minyemeck et qui connaissent leurs habitudes, soulignent la réalité selon laquelle une instabilité conjugale régnait depuis un moment déjà entre madame et monsieur Minyemeck, deux (02) personnes mariées qui vivaient tout de même dans des chambres séparées.

Cameroun Tribune a pu savoir que « le couple a été aperçu hier samedi (le 11 juin 2022) soir, autour d’un verre en compagnie d’une belle-sœur. Et cette dernière rencontre se serait terminée par une violente dispute. Pour d’autres personnes, la dame aurait surpris son époux dans de pleins ébats sexuels avec sa sœur, et se serait donné la mort ».

En l’état, la dépouille de la victime a été amenée à l’hôpital régional de Bafoussam. Monsieur Minyemeck et sa belle-sœur ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.