Brigade d'Akoeman : le commandant et ses éléments incarcérés à Kondengui

Ils sont écroués à la prison centrale de Kondengui suite à la disparition d'une kalachnikov

Mon, 6 Dec 2021 Source: Le Jour

Ils sont écroués à la prison centrale de Kondengui suite à la disparition d'une kalachnikov il y a quelques mois dans cette unité dans le département du Nyong et So’o.

Pas d ́état de grâce pour les gendarmes en service à la brigade d ́Akoeman, unité située dans le département du Nyong et So’o. Le commandant et son adjoint, ainsi que l ́ensemble des éléments ont été mis aux arrêts. Ils sont sous mandat de dépôt provisoire à la prison centrale de Kondengui pour certains, et à la prison militaire pour d ́autres, après leur passage devant le commissaire du gouvernement la semaine dernière. Selon certaines sources, l ́un des gendarmes, principal suspect, serait décédé après interrogatoire.

Ils ont été mis aux arrêts, suite à la disparition d'une arme de marque kalachnikov dans cette brigade il y a quelques mois dans des circonstances non élucidées. Les fins limiers de la légion de gendarmerie du Centre, ont réussi à mettre la main sur l ́individu, également en détention, qui détenait cette arme dérobée dans des circonstances qui restent à être élucidés. En attendant l'ouverture des débats devant la juridiction compétente dans quelques mois, il ressort que leurs responsabilités ont été établies au terme des enquêtes préliminaires.

Bien avant et pour des mesures disciplinaires, le haut commandement de la gendarmerie nationale à décharger ces anciens responsables, et procéder à la nomination d ́un nouveau commandant et son adjoint. Dans la foulée, de nouveaux éléments ont également été affectés dans cette unité.

Le commandant de brigade de la localité de Ntui, département du Mbam et Kim, est également derrière les barreaux. Son arrestation fait suite à la pendaison d’un suspect incarcéré dans la cellule de cette unité. Il ressort que ce dernier n'a pas été dépourvu de tout élément pouvant provoquer la mort. Difficile de savoir ce qui s ́est passé, seules les enquêtes pourront déterminer les mobiles de cet acte.

Source: Le Jour