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Corruption: Chi Asafor Cornelius au tribunal

Chi Asafor CorneliusChi Asafor Cornelius

Tue, 5 Apr 2016 Source: camer.be

Ce Mardi 05 avril 2016 au Tribunal de Première Instance de Yaoundé aura lieu dans le silence le plus total, à l’insu du peuple camerounais pourtant concerné, une audience.

Un procès majeur directement lié à l’opération épervier débutée il y a plusieurs années et dont l'objectif est la lutte contre la corruption et les détournements de fonds qui ont fait leur lit dans notre pays.

Une affaire DREYFUS à la camerounaise où un haut fonctionnaire est maintenue en exil forcé en France depuis huit années, la vie et la carrière complètement détruite alors qu'elle a servi son pays en toute loyauté et préservé les deniers publics.

Bon nombre de hauts fonctionnaires de l’Etat se sont retrouvés dans les prisons de Douala et de Yaoundé Kondengui à la moindre suspicion.

Certains sont mêmes passés de vie à trépas en clamant leur innocence, sans avoir jamais été jugés et surtout, sans la moindre preuve de détournement avérée.

Actuellement Inspecteur d’Etat, Auditeur Interne et deuxième personnalité dans la hiérarchie du Ministère Délégué à la Présidence chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat, il est revenu aux affaires on ne sait trop par quel miracle.

A croire que ce fantôme du pouvoir profite de la proximité du Président de la République avec la noble institution qui l’emploie et bénéficie des protections de ceux qui gravitent autour et qui ont bien des choses à se reprocher. Cet inconnu du grand public, est en revanche une des bêtes noires des hauts fonctionnaires du triangle national.

Homme du système qui en a transformé celui­ci en mauvais système, Chi Asafor évolue en flèche, dans le tintement de ses casseroles qu'il traîne en toute impunité dans les arcanes du pouvoir.

A l’origine de plusieurs machinations ourdies en toute impunité

Lucie GENEST ALIMA, haut fonctionnaire de l’Etat, Inspecteur du Trésor, Percepteur Payeur au consulat du Cameroun à Marseille et dont les états de service à savoir, les bulletins de notes et les différents rapport de contrôle opérés au fil des années depuis 1999 par le Ministère des Finances dont la dernière date du 7 mars 2008 confirme une gestion irréprochable du poste vit un cauchemar.

Cette haut fonctionnaire, reconnue par ses pairs comme étant un brillant agent de l’Etat, respectueuse des principes et de la hiérarchie et qui, de plus incorruptible ce qui gêne par ailleurs, a vue sa carrière mise en mal.

Après multiples tentatives d’extorsion des deniers publics d'un montant de 25.000.000FCFA (Vingt cinq millions de francs)… manquées auprès cette dame lors d'un Contrôle, il fera ce qu’il sait faire de mieux à savoir « calomnier, détruire les pièces justificatives en sa possession, dissimuler les correspondances des ministres et créer de faux documents à son encontre afin d’avoir un motif pour mettre un terme à sa brillante carrière ».

Une carrière interrompue, une vie brisée

Lucie GENEST ALIMA a été jeté à la vindicte populaire par le biais des journaux et roulée dans la boue suite à un rapport falsifié et mensonger. Résultat : une carrière interrompue et une vie brisée pour avoir, refusé d’obéir à cette mafia rendue maître dans les détournent des fonds publics et la corruption qui prospère dans les arcanes du pouvoir et qui coupe la tête, à quiconque ose dire non.

Pourtant le Président de la République avait fait des mots Rigueur et Moralisation des idéaux que chaque camerounais en situation doit matérialiser par des actions concrètes plus particulièrement ceux chargés des contrôles. GENEST ALIMA reste privée de tous ses droits depuis huit années, ne pouvant même plus à subvenir à ses besoins vitaux et à ceux de ses enfants.

Persona non grata dans son propre pays, elle ne peut plus y mettre un pied sans courir le risque de se retrouver en prison.

Des questions sans réponse

Mais les vraies questions qu’on devrait se poser sont les suivantes : Ces Inspecteurs d'Etat doivent­ils avoir un pouvoir de vie ou de mort sans limite et sans contrôle sur les gestionnaires de crédits ? Sont­ils blanc comme neige et infaillibles ? Pourquoi les rapports de Contrôle doivent­ils rester secrets ? Pourquoi le Cameroun ne sait­il pas mettre fin aux pratiques douteuses qui gangrènent son administration et son économie ?

Source: camer.be