Après la mort annoncée de Field Marshall, les Ambazoniens ont pris la revanche il y a quelques jours en abattant un puissant commandant du BIR. La scène dramatique est survenu à Kumba. De sources concordantes, il s'agirait du commandant ESSAMA, fils du Colonel EYENGA.
Quelques heures après l’annonce de la mort du commandant Essama, la rédaction de Camerounweb a appris qu’un autre soldat à la retraite a été abattu par les Ambazoniens à Bamenda.
Il s’agit de Kamchu, un ancien du RASS qui a été éliminé par les Ambazoniens alors qu'il se trouvait dans un domicile à Bamenda. Son décès porte à 1392 le Nombre de soldats tués depuis le début de la guerre dans le NOSO.
Face à cette avancée des Ambaboys, l’armée a mené une opération contre des groupes séparatistes à Batibo entre le 28 juillet et le 1er août dernier. La campagne contre les combattants de l’Ambazonia Defence Force (ADF) du leader séparatiste Lucas Ayaba Cho a conduit à l’élimination de 15 séparatistes révèle le Journal du Cameroun. Parmi les combattants tués dans les villages d’Enyo, Ewai, Bossom, figurent huit chefs de milice, dont Black Miror, opérant dans le Sud-Ouest ; Commandant Flash, actif à Bui et Bless.
L’armée aurait également blessé plusieurs autres miliciens en fuite. Il est par exemple indiqué que Mombassa et Cobra-Alabukam, ont été blessés à la hanche, et Capo de Mbah, a été touché au pied.
L’opération a également conduit à la destruction de trois camps de séparatistes armés, à la récupération de 10 armes de guerre avec diverses munitions et du matériel pour la fabrication de bombes artisanales. Côté armée, 11 soldats ont été blessés.
Cette opération intervient quelques jours seulement après l’installation d’un nouveau commandement au siège de la 5e Région militaire interarmées (RMIA) à Bamenda.
No Pity recrute plus d'hommes et défie Dobekreo et Paul Biya
Jusqu’où ira « No Pity », ennemi numéro 1 de Yaoundé ? Telle est la question que se posait Jeune Afrique au milieu du mois passé. Après le décès de Field Marshall, et alors que le conflit dans les zones anglophones s’est depuis longtemps enlisé, No Pity apparaît comme la principale figure de la lutte armée que mènent les séparatistes sur le terrain. Recherché par toutes les forces de sécurité du pays, le fondateur des Mbabalang Marine Forces reste insaisissable.
Aux dernières, une vidéo circule dans laquelle, il apparait que le général Ambazonien a procédé à un recrutement d'hommes pour contrer les différentes offensives du Commandant Bouba Dobékréo.
Récemment une vidéo circulait indiquant que le combattant ambazonien le plus recherché, No Pity aurait été atteint lors d'un violent combat avec l'armée camerounaise.
Un vidéo a été diffusée. Dans la vidéo qu'a reçu la rédaction de CamerounWeb, l'on voit des militaires se réjouir d'avoir abattu le très sanguinaire No Pity dont les armes ont été exhibés.
No Pity a-t-il vraiment été touché a-t-il été tué au combat comme Field Marshall il y a quelques jours? Autant de questions que beaucoup de Camerounais se posent depuis que la vidéo a été publiée il y a quelques heures. Mais ce dernier se serait sorti indemne de cet assaut de l'armée.
Frappé de plein fouet par les effets de la crise anglophone, cet ancien chauffeur de moto-taxi a choisi la lutte armée. Il est aujourd’hui le chef de guerre le plus célèbre, le plus craint et le plus recherché du pays.
Il est notamment à l’origine de l’attaque la plus meurtrière qui ait jamais visé l’armée. C’était le 16 septembre dernier et ce jour-là, pas moins de 15 soldats, dont un officier, ont perdu la vie dans l’embuscade qui leur a été tendue aux alentours de Bamessing (Nord-Ouest). Des roquettes anti-char ont été utilisées. Filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, l’attaque a propulsé No Pity sous le feu des projecteurs. Et fait de ce guérillero l’ennemi public numéro 1.
Jusqu’où ira l’ancien vendeur à la sauvette devenu chef de guerre ? No Pity ne semble nullement disposé à rendre les armes. Même pas après avoir appris l’arrestation de la mère de son fils à Buea courant octobre, interpellée pour complément d’enquête après qu’elle a reçu un transfert d’argent dont il serait l’émetteur. Pour le neutraliser, l’armée camerounaise a sorti l’artillerie lourde. Mais jusqu’ici, No Pity a toujours réussi à passer entre les mailles du filet.