Saint-Eloi Bidoung a commenté la crise anglophone sur l’antenne d’Equinoxe télévision le 12 octobre 2017. L’invité de l’émission de débat dominical « Droit de réponse » a soutenu que des solutions ont été apportées des aux revendications corporatistes au-delà des espérances de ceux qui les ont émises. Selon l’adjoint au maire de Yaoundé 6 un agenda caché se déroulait. Pour lui, des individus » avaient opté pour la sécession ». Ce qui, a-t-il fait valoir « est non négociable ».
Saint-Eloi Bidoung qui dit parler « en tant que Camerounais administrateur des communautés » doute de la « camerounité » de Sisiku Tabe, le président de la République imaginaire d’Ambazonie. Il affirme que le Cameroun est en guerre et réitère le caractère inséparable de la nation camerounaise. « Ils ont décidé de la partition du Cameroun. C’est inacceptable. Je suis francophone, je suis originaire de la région du Centre. Je n’accepterai à aucun prix qu’il y ait une partition du Cameroun. C’est non négociable. Le Cameroun est un et indivisible ».
Bidoung croit que l’agenda continue à être déroulé et que « nos frères de l’Ambazonie » contestent la légitimité des autorités, la forme de l’Etat, mais admet que tout cela est négociable. Il indique que cela peut être fait au sein des instances républicaines comme l’Assemblée nationale. « Je ne suis pas d’accord avec les cadres du RDPC qui ont proscrit le débat sur la forme de l’Etat. On peut discuter du fédéralisme à l’université parce qu’on l’enseigne à l’université. Un débat peut s’ouvrir mais on n’a pas besoin de patauger dans la gadoue avec ceux qui ont décidé de traîner le pays dans la gadoue », réagit-il en réaffirmant que le président a écoutés ceux qui revendiquent dans les régions anglophones.