Les enquêteurs ont écarté la thèse de l’accident. 17jours après la mort dans des circonstances encore non élucidées de l’étudiant Mahamat Bahar en 2e année génie thermique energétique à l’Institut Universitaire des Technologie de Ngaoundéré, les enquêteurs de la division régionale de la police judiciaire de l’Adamaoua sont encore à la recherche des deux téléphones et de l’ordinateur portable de l’étudiant retrouvé mort dans sa chambre dans la nuit du 27 au 28 mars 2016 aux environs de 21 h.
Selon les enquêteurs, la thèse de l’accident a été écartée après la découverte de nouveaux indices dans la chambre de l’étudiant.
Selon une source de votre journal proche de l’enquête, des taches de sang ont été retrouvées sous la table d’étude de l’étudiant, de l’odeur du pétrole sur sa dépouille mais aussi une blessure profonde dans sa nuque.
Notre source qui a requis l’anonymat explique que :
« Il a été dit qu’il s’agissait d’une explosion d’une bouteille de gaz, nous avons retrouvé la bouteille intacte et des gouttes de sang un peu partout dans sa chambre. Le feu était bien circonscrit voilà pourquoi la thèse de l’accident a été écartée.
Nous pensons qu’il s’agit d’un crime déguisé », a-t-il expliqué.
A ce jour, la police est à la recherche de ou des auteurs de ce crime. Autre indice, la disparition de la troisième clé de la chambre.
Lors de l’audition du père du défunt, celui-ci a reconnu avoir vu une blessure sur la nuque de son enfant au moment de préparer le corps pour l’enterrement. Ce dernier s’est toutefois opposé à l’exhumation du corps de son enfant pour une nouvelle autopsie, comme réclamé par le parquet.
Une autre source au parquet de Ngaoundéré et proche de l’enquête a évoqué la présence de plusieurs personnes ce soir du 27 mars 2016, dans la chambre de l’étudiant.
Selon cette source, seul un téléphone sans batterie a été retrouvé.
Pourtant ses amis et voisins témoignent que l’étudiant leur avait confié qu’il rentrait faire un exposé.
Aucune trace de cet exposé n’a été retrouvée. La chambre de la mini-cité le Papyrus où l’étudiant vivait a été scellée par les enquêteurs.
Les voisins de Mahamat Bahar ont été tous auditionnés par la police.