Diamaré : Des braquages armés font 03 morts

10165 Braqueurs Gang060815750 Mayo Tsanaga, Diamaré… : De nouveaux braquages armés font 03 morts

Tue, 16 Feb 2016 Source: Le Messager

De groupes d’hommes bien armés ont fait irruption dans des domiciles les 11 et 12 février 2016, tuant et dépouillant des opérateurs économiques.

L’insécurité a de nouveau fait son lit à Mokolo après une période d’accalmie. Le chef-lieu du département du Mayo Tsanaga a été la cible d’une attaque d’une bande armée dans la nuit du 12 au 13 février 2016. Des habitants horrifiés racontent que les braquages ont été perpétrés dans plusieurs domiciles d’hommes riches ciblés. « Les braqueurs savaient bien où ils allaient opérer. Ils ont bien choisi leur cible », a affirmé un habitant de Mokolo.


Ces hommes sans foi ni loi, ont fait irruption dans les domiciles des nommés Patrice Koumsai et Aziz, tous deux commerçants. Le second, nommé Aziz, un vendeur de carburant qui leur aurait opposés une résistance est abattu de sang froid de plusieurs balles. L’autre commerçant, Patrice Koumsai qui a crié « au secours» de toutes ses forces a également suscité la colère des bandits qui ont dégainé sur le premier venu. Heureusement, le secouriste qui a sauvé la vie de Patrice s’en est sorti avec une jambe criblée de balles.

Un jour avant, dans la nuit du 11 au 12 février, un autre groupe de braqueurs a fait irruption dans le domicile d’un riche opérateur économique du nom d’Aladji Ibrahima alias « Aladji Youre ». La scène se déroule dans le village Tchalga, dans l’arrondissement de Petté (département du Diamaré). L’homme est abattu de sang-froid, mais les hors-la-loi n’ont emporté aucun bien. Cela fait dire à Maroua qu’il s’agit d’une attaque ciblée de Boko Haram . Rien n’est moins sûr, seules les enquêtes en cours pourront éclairer les interrogations qui fusent de partout.

Boko Haram ?

Dans la fièvre de ces nombreux braquages à n’en plus finir, les populations ont fait entendre leurs voix à Mokolo. Les évènements de Mokong le 22 janvier dernier dans le Mayo Tsanaga consistaient à accuser les forces de sécurité dans la région. L’on se souvient que des pillages perpétrés dans ce village situé non loin de Mokolo avait sucité un soulèvement de la population contre les forces de sécurité.

Source: Le Messager