• Le jeune homme qui a tué son ex à Doula et a pris la fuite, a été arrêté
•Le couple s'était séparé depuis quelques mois
• Les faits se sont déroulés samedi dernier à Douala-Bonaberi
Tsafack Roul, présumé assassin de Christelle Wette, son ex compagne à Douala qui a pris la fuite, a été retrouvé. D'après les informations parvenues à la rédaction de Camerounweb, le présumé tueur a été appréhendé à Souza. Il est déposé actuellement à la la Direction Régionale de la Police Judiciaire du Centre (DRPJ).
Aux première heures de ce lundi 1 novembre, la nouvelle de l'assassinat de Christelle Wette s'est dissipée dans la ville de Douala. Les sources indiquent qu'un homme a planté n couteau dans le cœur de son ex puis disparaît dans la nature.
Tout allait bien dans la vie de la victime depuis qu'elle s'est séparée de son bourreau qui n'est autre que son ex-mari, il y a quelques mois. Ce dernier pour un oui ou un non, ou un simple soupçon, aurait à plusieurs reprises, dans le passé, roué de coups sa victime. Pour elle, c'était fuir cette union ou perdre sa vie. Mais il semble que Tsafack Raoul a fait aussi son choix: continuer à lui taper dessous pour enfin la tuer un jour.
"Le dénommé Tsafack Raoul a planté un couteau dans la poitrine de Christelle Wette, son ex compagne dans la nuit du vendredi à samedi au quartier Bonaberi à Douala. La jeune femme l'avait quitté pour pour des raisons de violences conjugales", écrit Arol Ketch.
"L'homme est recherché, il a pris la fuite après son forfait. Nous prions ceux et celles qui auraient des informations pouvant nous permettre d’interpeller le criminel à contacter les autorités policières de la ville de Douala dans les plus brefs délais", ajoute l'activiste.
Au Cameroun, 31% de femmes subissent des violences physiques, selon l'enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 5) réalisée en 2014.
D'après la même étude, 14% ont subi des violences sexuelles et 47% de femmes et filles ont connu des violences émotionnelles. Cependant, aucune donnée concernant le nombre de femmes qui décèdent des suites de violences conjugales n'a pu être obtenue.
Les données statistiques disponibles soulignent la gravité du phénomène et des conséquences qui en découlent.