A Douala, des jeunes femmes à la tête d'un gang sèmeraient la terreur avec la complicité des forces de l'ordre. Leur mode opératoire consiste à attirer des jeunes opérateurs économiques dans le piège de cotisations bancaires, pour ensuite les spolier. « Tout ceci n’est possible, qu’avec un réseau qui mêle des hauts commis de la justice, des forces de défense et de sécurité, et des personnalités influentes multiples », révèle SHANDA TONME dans une lettre adressée au Délégué général à la sureté nationale Mbraga Nguele.
Ces femmes de moralité très douteuse se constitueraient une belle fortune par le biais de la torture et des menaces avec la complicité des agents et officiers de la police. « J’ai l’honneur de porter à votre attention en guise de dénonciation, la multiplication des pratiques mafieuses assimilables à des chantages, des extorsions des fonds. Des citoyens sont convoqués et torturés, sous le couvert de dettes de tontines difficilement défendables ». C’est par ces mots que SHANDA TONME a débuté sa lettre.
Le médiateur universel craint que si rien n’est fait, Douala deviendra une dangereuse ville de crime. Il invite ainsi le chef de la police à mettre fin aux projets des gangs mafieux qui ternissent l’image de la police camerounaise.
« Pour faire plier les victimes, on les place en garde à vue, de préférence en début de weekend. Les jeunes dames auteurs de ces actes d’escroquerie construisent ainsi des fortunes sur la base de rien. On n’est pas loin des mafias de Chicago des années 1960 ou encore des mafias de l’Italie sicilienne.
Pour l’instant on nous oriente vers une certaine Régine, et une certaine Marie Ortance comme têtes de cette nébuleuse. IL Y A URGENCE. », conclut SHANDA TONME.