Selon le récit de Radio Balafon émettant depuis Douala, les braqueurs ont tenu les caissières en respect à l’aide d’une arme automatique. Une technique qui visait à dépouiller l’agence de tout son contenu financier. En plus de l’argent retrouvé dans la caisse de l’agence, apprend-on, «ces hors-la-loi ont également dépouillé les clients retrouvés sur place au moment du braquage, en plus de ceux qui faisaient leur entrée».
Les trois hommes armés ont par la suite réussi à fondre dans la nature à bord de leurs motos sans être inquiétés. C’est après leur départ que l’alarme de détresse de l’agence de transfert d’argent réussit à retentir dans le quartier pour informer le voisinage.
L’une des personnes arrivées sur les lieux précise, au micro de Radio Balafon, qu’ «ils ont trouvé l’une des caissières en pleur à l’entrée de l’agence». Elle ajoute qu’une «commerçante installée non loin de l’agence reconnaît avoir vu trois hommes pressés démarrer leurs motos et prendre la fuite».
Selon la radio urbaine, c’est le 2e service de transfert d’argent qui est ainsi facilement visité et dépouillé par des malfrats dans la ville de Douala en l’espace d’une semaine. «Après le cas enregistré au carrefour TIF à Akwa dans le 1er arrondissement samedi dernier, c’est actuellement l’arrondissement de Douala 3e dans une agence concurrente à celle d’Akwa qui paie les frais».
«Une situation qui pose un problème de sécurisation des agences de transfert d’argent dans la ville de Douala. La présence des vigiles n’inquiète plus les malfaiteurs», commente Radio Balafon.