Une agence Ecobank
Le journal Kalara édition du 11 juillet rapporte que l’heure actuelle la banque Ecobank poursuit en justice l’une de ses clientes. Elle lui reproche le vol de 30 millions de FCFA. Seulement en date du 23 septembre 2013 le Tribunal de Première Instance (TPI) de Douala-Bonanjo a reconnu «non coupable de vol pour délit non constitué» la mise en cause.
A l’époque l’institution bancaire et le parquet près dudit Tribunal avaient fait appel de la décision. L’affaire qui une fois de plus a été portée devant le Tribunal, le 5 juillet dernier, a été renvoyée au 2 août 2016. Kalara se demande si cette fois-ci «l’infraction de vol à l’aide de sa carte bancaire se trouvera-t-elle avérée ? Ecobank réussira-t-il à convaincre la cour d’appel du Littoral du bien-fondé de son action contre Mme Ngo Tuyé Jacqueline ?».
Le rappel des faits. A l’époque où ils se sont produit,s la cliente était titulaire d’un compte à la banque Ecobank. Étant en possession d’une carte bancaire, le journal indique que celle-ci a fait plusieurs opérations de retrait sur «ce compte inhabituellement nanti d’argent». C’est donc le 18 avril 2013 qu’elle a été interpellée et placée en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell à Douala. Ecobank a clairement stipulé qu’il la poursuivait pour le vol de la somme ci-dessus mentionnée.
Lors du premier jugement où le Tribunal l’a déclaré non coupable des faits qui lui étaient reprochés, la mise en cause était défendue par Me Um Patrice. Selon le journal cette décision des juges prend appui sur l’article 318 du Code pénal. Celui-ci stipule qu’«est puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de cent mille à un million de francs celui qui porte atteinte à la fortune d’autrui». Me Um Patrice avait démontré que sa cliente possédait une carte bancaire en bonne et due forme. Elle lui donnait accès à son compte bancaire.
