Le 01 juillet 2015 vers 1H du matin, l’Hôpital protestant de Bangwa est en émoi, un des détrousseurs des malades nommé Nono Tchatchouang Yannick, âgé de 30 ans environs, originaire d’un village voisin venant d’être neutralisé.
Conduit au poste de gendarmerie, Il a depuis été mis à la disposition du procureur de la République de Bangangté. Son complice qui avait réussi à prendre la fuite coure toujours, mais pour combien de temps avec les éléments de l’adjudant Djanda Ernest, commandant de la brigade de gendarmerie de Bangoua à ses trousses?
C’est depuis des années que les malades de cet hôpital de référence vivaient dans la hantise des vols mystérieux. Certains avaient vite fait d’accuser les gardiens de nuit, le personnel de garde et les gardes-malades. Pour faire face à cette situation, l’hôpital avait renforcé les mesures de sécurité : pose de portail à l’entrée, des portes sur les couloirs des zones sensibles, renforcement de la surveillance sans que cela puisse réduire le mal. C’est aujourd’hui que ces mesures payent!
Parmi les victimes, on peut citer un pasteur accidenté et admis au service des urgences, gardé par son épouse. Il s’était réveillé sans son argent et son téléphone. Heureusement, le voleur habité malgré tout par un sentiment chrétien, lui avait laissé sa puce sur l’oreiller. Il reste une question: Comment font ces voleurs pour passer inaperçus?
