Le 'Koki' tue quatre personnes à Bagangté

L’arrondissement de Bagangté, Département du Ndé, Région de l'Ouest, a enterré le weekend dernier quatre de ses fils. Précisément une septuagénaire, et ses trois petits enfants.

D’après La Nouvelle Expression de ce lundi 15 février 2016, en kiosque, des sources rapportent que tout a débuté le lundi 8 février dernier. En effet, ce jour là, la «mémé» a elle même cuisiné le met de Koki. Elle a, par la suite, après cuisson, entamé la dégustation de ce plat avec ses trois petits-fils. Mails ils n’étaient pas les seuls à avoir cédé à la tentation de déguster le met. Deux enfants voisins, habitant à proximité de la maison du drame, se sont joint à eux. Mais à peine leur plat achevé, subitement de violents maux de ventre s’invitent, relate le quotidien.

Alors que les voisins, alertés par les cris, cherchent encore à comprendre de quoi il est question, l’un des petits-enfants, âgés de 6 ans, décède sur le champ, indique le journal. Conduits illico presto à la clinique universitaire des Montagnes, la grand-mère et ses deux autres petits fils, âgés respectivement de 8 et 16 ans, passeront aussi, en un clic, de vie à trépas.

Mais les dernières nouvelles relaient l’information selon laquelle seuls les enfants des voisins ont pu être sauvés, et seraient déjà sortis de l’hôpital, précise le quotidien. La soeur des enfants défunts, revenant de l’école quelques minutes avant le drame, a pu aussi être épargnée. Vu qu’elle n’avait pas touché à son plat de Koki, le remettant pour plus tard en attendant de digérer ce qu’elle avait précédemment avalé.

Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la ville. Si d’aucuns soupçonnent l’empoisonnement volontaire, seuls les résultas de l’autopsie feront la lumière sur cette affaire, indique le journal. Gardés quelques jours à la morgue de l’hôpital de district de Bagangté, les corps des personnes décédées ont été inhumés samedi dernier.