Un braquage a été perpétré jeudi dernier à la résidence de l’évèque de la ville.
C’était aux environs de 11h le jeudi 16 août 2018 que le personnel de l’évêché du diocèse de Ngaoundéré a reçu la visite d’un gang de cinq personnes lourdement armées. Après une dizaine de minutes, les voleurs vont emporter à l’économat de l’évêque du diocèse de Ngaoundéré la somme de 10.900.000 FCFA avant de disparaître dans la nature.
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Selon divers témoignages, les braqueurs sont venus par l’entrée principale, et sont repartis comme ils sont arrivés. Armés, ils vont tenir en jouc une partie du personnel et se diriger vers la caisse en emportant ladite somme. Après près d’une heure, les éléments des équipes spéciales d’interventions rapides (Esir) et d’autres policiers du commissariat central de Ngaoundéré vont descendre sur le lieu du braquage.
Le personnel de l’église catholique de Ngaoundéré apeuré et tremblant affirme avoir vécu un moment triste. Il s’agit de l’argent destiné pour les travaux et le salaire du personnel a-t-on appris d’une source proche de l’évêque du diocèse de Ngaoundéré. La somme emportée jeudi dernier à l’évêché de Ngaoundéré est le fruit des quêtes, des cotisations des communautés chrétiennes du diocèse.
Joint au téléphone par le jour, Emmanuel Abbo, l’évêque du diocèse de Ngaoundéré a confirmé le vol. Il s’est réservé de donner le montant de la somme d’argent emporté par les braqueurs et les circonstances. « Une enquête a été ouverte par la police. Nous ne savons pas ce qui s’est passé réellement ».
La caissière principale du diocèse de Ngaoundéré, prénommée Clarisse et un technicien de surface qui ont alerté les responsables de l’évêché de la présence des braqueurs, sont détenus depuis jeudi après-midi dans les locaux de la police.
Selon une source proche de l’enquête, la jeune dame est considérée comme suspect dans ce braquage. D’autres employés du Diocèse de Ngaoundéré ont été aussi entendus par les enquêteurs de la police. Pourtant chaque jour, un poste de contrôle a été érigé par la police devant l’évêché de Ngaoundéré.