Opération coup de poing : des malfrats dans les mailles du SED

Initiée par le Secrétaire d’Etat à la Défense en charge de la Gendarmerie nationale (Sed) qui a instruit des descentes en vue de tordre le cou au grand banditisme, l’opération a permis la capture des hors-la-loi le 13 juillet dernier à Mvieng, localité située dans l’arrondissement d’Ebolowa I.

Sale temps pour les malfrats qui ont investis la zone rurale et périurbaine de nos villages.

Une fois après avoir commis des forfaits dans les grandes villes replis aux villages pour un repos. Ces pratiques ont été récemment dévoilées dans l’arrondissement d’Efoulan, où plusieurs objets ont été saisis par les Pandores, les suspects et leurs objets convoyés dans les juridictions compétentes. Ce jour fut alors le tour de l’arrondissement d’Ebolowa I avec un arrêt particulier, au village Mvieng.

L’équipe conduite par le lieutenant Elong Ella Flavie, commandant de compagnie par intérim est descendu dans ces zones suspectées de zones de replis de ces malfrats. Ainsi, plusieurs personnes suspectes interpellées, une vingtaine environ. Parmi les objets saisis, on peut voir des scies à moteur, des armes de fabrication artisanale, des motos d’origine douteuse, plusieurs filons de chanvre indien, des objets militaires portés par des individus non autorisés et bien d’autres objets.

Selon le commandant de compagnie, le butin saisi et les suspects ont été mis à la disposition de la justice pour de plus amples informations. Il est à noter qu’avec ces opérations, il y’a une baisse progressive de la criminalité dans ces différentes communautés. 1501, le numéro vert Aujourd’hui, les populations jubilent de joie et veulent ces types d’opérations pérennes. Il est question maintenant qu’elles contribuent dans cette collaboration avec la gendarmerie.

Afin d’activer cette collaboration, les Pandores ont distribué des tracts en vue d’étendre la sensibilisation et garder allumé la flamme de la collaboration. En cas de détresse, le numéro 113 en appel gratuit et le numéro vert de la gendarmerie pour des cas de corruption si elle se trouve dans les unités de la police judiciaire où elles sont torturées.

Elles peuvent alors joindre le 1501 où quelqu’un est au bout de la ligne 24 heures sur 24. Il est question aujourd’hui de tordre le coup à l’insécurité tant en ville comme dans les villages.