Un instituteur fabricant de faux diplômes arrêté à Maroua

Arrest Jail Imprison Prison Crime Photo utilisée juste a titre d'illustration

Sat, 26 Sep 2015 Source: cameroon-info.net

Les des éléments du commissariat central de Maroua, capitale régionale de l’Extrême-Nord, ont mis la main mardi sur un faussaire.

Le nommé Amadou Bouba, pourtant instituteur à l’école publique d’application de Founangué Maroua, s’était trouver un autre boulot pour arrondir les fins de mois : la fabrication de faux documents.

Le journal L’œil du Sahel rapporte, dans son édition du vendredi 25 septembre 2015, que sous la conduite de l’inspecteur de police principal Ndongo Ndongo, une équipe des policiers a fait une perquisition au domicile d’Amadou Bouba au quartier Djarengol-Kodek, arrondissement de Maroua 3e.

Cette descente musclée a permis de découvrir dans la chambre de l’enseignant, de faux outils dont des cachets ronds, des dateurs et des tampons encreurs.

Parmi les faux documents retrouvés en sa possession, il y avait un certificat de nationalité délivré au nom de Souaïbou Haman, né le 10 juillet 1992 à Maroua et une attestation de diplôme, notamment un brevet d’études du premier cycle (Bepc) tchadien délivré au nom de Damdam Jacqueline, née le 02 mars 1991 à Balaza Alkali

Martin Hayam, le commissaire de police principal, patron du commissariat central de Maroua, a confié dans les colonnes du journal qu’ « avec le flair policier, ils (les policiers, ndlr) ont demandé à fouiller son sac dans lequel ils ont retrouvé un certain nombre d’actes de naissance et d’autres documents administratifs.

Ils l’ont interpellé et conduit à mon niveau. C’est ainsi que j’ai ordonné l’ouverture d’une enquête, immédiatement suivie d’une descente au domicile du suspect ».

L’enseignant véreux passera à coup sûr une bonne partie de l’année scolaire en cours derrière les barreaux. Il sera présenté dans les prochains jours au procureur de la République pour répondre de ses actes. Selon le chef de la police « Amadou Bouba est un champion dans la fabrication des faux documents administratifs. Il imitait les signatures des maires de Maroua, des sous-préfets et même celle du président du tribunal de première instance de Maroua. Il établissait les actes de naissance moyennant une somme de 5000 Fcfa ».

Une nouvelle brebis galeuse dans le corps enseignant qui n’honore pas une profession pourtant noble, celle de la formation des bâtisseurs de demain.

Source: cameroon-info.net