A la chefferie d’Obam Ongola, une localité non loin du quartier Nsam, dans la ville de Yaoundé, c’est la consternation, la surprise et la désolation.
Tout le monde est en larmes. Assis à même le sol, la main à la joue, ou encore debout les mains croisées, tous chantent un même refrain : « Joseph a wu ya », des paroles en langue Ewondo qui veulent simplement dire : « Joseph est mort ». Joseph Télesphore Atemengue, puisqu’il s’agit de lui, a été poignardé par son épouse, Rose Ebogo Atangana, hier, dans leur domicile.
Dans ses cris de douleur, le voisinage le transporte pour l’Hôpital de district d’Efoulan, mais, il va rendre l’âme en chemin. La femme, restée jusque-là indifférente aux cris et douleurs de son époux après cet incident, tentera de s’enfuir lorsqu’elle apprendra qu’il est décédé.
Elle est immédiatement rattrapée par des éléments du commissariat de police du quartier Barrière, où elle est d’ailleurs gardée-à-vue. La famille dénonce un coup monté. Ils disent que la femme aurait réalisé ce crime en complicité avec son amant, le nommé Ntsama. Ils disent aussi qu’elle l’a fait pour hériter des biens de son époux.
Dans ses cris de douleur, le voisinage le transporte pour l’Hôpital de district d’Efoulan, mais, il va rendre l’âme en chemin. La femme, restée jusque-là indifférente aux cris et douleurs de son époux après cet incident, tentera de s’enfuir lorsqu’elle apprendra qu’il est décédé.
Elle est immédiatement rattrapée par des éléments du commissariat de police du quartier Barrière, où elle est d’ailleurs gardée-à-vue. La famille dénonce un coup monté. Ils disent que la femme aurait réalisé ce crime en complicité avec son amant, le nommé Ntsama. Ils disent aussi qu’elle l’a fait pour hériter des biens de son époux.
A notre arrivée sur les lieux hier matin, le domicile de la victime est fermé. Tout le monde est regroupé dans la cour du chef, qui est aussi le grand-frère de feu Atemengue. Lorsque le chef, accompagné d’une délégation, va ouvrir le domicile de son petit-frère, l’on a pu observer dans la chambre, des traces sang que Rose Ebogo Atangana aurait pris le soin de nettoyer après son forfait.
Tout serait parti d’une dispute entre les deux époux. Emilienne, voisine du couple, raconte : « Le mari ne voulait plus de la femme. Il a même demandé le divorce. Ils étaient en justice le 13 août dernier. Le juge a renvoyé l’affaire, parce qu’il ne trouvait pas de motif solide pour lequel l’homme demandait le divorce».
M. et Mme Atemengue sont mariés depuis trois ans, sans enfants. L’homme serait même parti du domicile conjugal et résiderait désormais à Efoulan. Selon les dires des témoins, il a demandé à la femme de libérer sa maison. Puisqu’elle ne voulait pas s’en aller, il a changé les serrures de toutes les portes. «La femme a forcé l’une porte et s’est installée de nouveau dans le domicile. Ceci a donné lieu à une bagarre entre les deux. Ensuite, le poignard a suivi», raconte une voisine du couple.
Après l’incident, les membres de la famille du défunt n’en reviennent toujours pas. Ils n’hésitent pas à affubler la femme de leur défunt frère de tous les noms d’oiseau. Ils ont d’ailleurs renversé les photos de la dame accrochées aux murs. «Ils ont des problèmes depuis pratiquement deux ans. Il a souvent soupçonné son épouse d’infidélité», confie Laurette, une proche de la famille. Mme Ebogo Atangana, secrétaire à la fondation AA, un collège de la place, serait à son troisième mariage.