Yaoundé: comment la femme qui a empoisonné une maman et volé le bébé a été arrêtée

Bebe Noir 6joo une femme empoisonne une maman, vole le bébé

Mon, 16 Jun 2025 Source: www.camerounweb.com

Un pain empoisonné, un mensonge de grossesse, et un enlèvement en guise de lune de miel… Quand la réalité dépasse la fiction, il faut croire qu’elle prend le bus. C’est à bord d’un car reliant Mbalmayo à Yaoundé que s’est joué un épisode digne des pires feuilletons noirs.

Une jeune femme de 26 ans, Essang Edang Nasarine, future actrice principale du crime de l’année, y rencontre Gabrielle Esomba Etienne, 18 ans, jeune maman au cœur tendre et au ventre creux.

La conversation s’engage, les confidences pleuvent, et pendant que Gabrielle partage ses misères — pauvreté, solitude, famine — sa voisine, elle, mijote autre chose qu’un simple papotage : un plan à faire frémir Machiavel. Depuis des mois, Nasarine a vendu à son fiancé richissime une fiction façon Nollywood : elle serait enceinte. Le hic ? Aucun ventre arrondi à l’horizon. Solution ? "Voler" l’expérience complète, bébé compris.

Arrivée à Yaoundé, l’escroquerie hormonale prend un virage toxique. Gabrielle se voit offrir un "pain haricot" — mets typique s’il en est — sauf qu’ici, l’ingrédient secret est du poison. Sitôt avalé, la jeune mère s’effondre, pendant que notre apprentie comédienne s’éclipse avec le nourrisson sous le bras, probablement en se félicitant de son casting express.

Mais le karma, lui aussi, était dans le bus. Des passagers observateurs, plus lucides que les agents du CENER se souviennent de celle qui portait le bébé aux toilettes. La police connecte les points, piste la fuyarde jusqu’à la frontière équato-guinéenne, et rattrape la fugitive juste avant son "accouchement express" au pays de son futur mariage en toc.

Reconduite à Yaoundé, madame avoue tout : elle voulait sauver la face devant son fiancé millionnaire, qui, manifestement, confond test de grossesse et livraison express d’un bébé prêt-à-aimer. Comme quoi, l’amour rend aveugle, mais pas toujours la police.

Source: www.camerounweb.com