Il y a quelque chose qu'on ne dit pas aux Camerounais sur l'affaire Onana. Les langues continuent en tout cas à se délier sur cette affaire, et on en saura davantage dans les prochains jours.
"Condamner André Onana sans connaître sa version des faits peut être considéré comme un acte relevant de la haine.
La Fécafoot parle d'indiscipline. Soit. Mais nous ne connaissons pas la version des faits de André Onana. C'est dire si vous ne disposez pas des éléments crédibles pour juger l'affaire en toute objectivité avant de dégager les responsabilités.
On a laissé délibérément planer les rumeurs et la diffusion de plusieurs versions contradictoires de la même affaire. C'est déplorable. J'aurais préféré que cette affaire soit gérée autrement.
Néanmoins à ce stade, à défaut d'avoir les deux versions des faits pour faire une analyse objective, Je pense qu'il aurait été judicieux de s'abstenir de faire ces déclarations péremptoires et tapageuses. Car, condamner André Onana sur la base d'une information parcellaire et peut être même partiale est inquiétante surtout quand cela vient d'un universitaire qui est sensé connaître l'importance de l'objectivité dans le jugement ou dans une analyse qui se veut sérieuse.
Qu'on se comprenne bien. Je ne condamne ni ne défend André Onana. Je dis qu'il n'est pas juste de le condamner sans connaître sa version des faits.
Cela ressemble à s'y méprendre à de la haine. Quelque chose que nous devons tous condamner pour le bien de la société".