Le plus gros mensonge de Jean-Fils Kléber Ntamack, c’est sans nul doute l’affirmation de « l’absence de toute trace de violences sur le corps » de Mgr Jean-Marie Benoît Bala. Cette thèse n’est créditée par aucune autre source. Elle est même littéralement laminée par le dernier communiqué des évêques. Celui-ci indique que « le corps qu’ils (les évêques) ont vu et reconnu au bord de la Sanaga et à la morgue de l’Hôpital Général de Yaoundé, et qui était la dépouille de Mgr Jean-Marie Benoît Bala, portait des marques de violences ».
Une autre source, présente sous le pont d’Ebebda ce 02 juin, confie ulcérée : « Il n’y a avait pas besoin d’être médecin. On a vu le corps de Monseigneur quand on le sortait des eaux et tout était évident que la face avait subi des traumatismes ».
Cet argument étant démonté, le second mensonge est mis à nu. L’hypothèse d’un décès par noyade est fausse. Même si elle était déjà tirée par les cheveux à l’origine, vide de toute logique scientifique et technique, du moindre bon sens, la conclusion du Procureur de la République près la Cour d’Appel du Centre tombe définitivement à l’eau.
Le dernier mensonge de Jean-Fils Kléber Ntamack, c’est d’avoir déclaré que « le corps a été remis aux autorités de l’Eglise catholique ». Rien de plus faux, puisque c’est par voie de média que les évêques ont suivi le communiqué qui annonçait la remise. Non seulement « Les autorités de l’Eglise catholique n’ont pas reçu le corps de Mgr Jean-Marie Benoît Bala », mais encore, l’initiative de remise n’a même pas été entreprise.