Chers frères et sœurs dans cette affaire Bonita, en discutant, en refusant de dialoguer, en entrant profondément dans le déni, en cherchant à tribaliser, en refusant de regarder du côté du droit, nous perdons de vue une chose pourtant essentielle dans nos vies, dans notre existence quotidienne. Dans cette affaire. Cette chose, c'est la vérité. Il ne faut pas qu'elle soit une abstraction, une imagination. Il faut la vivre, il faut la traquer, il faut la voir. C'est la quête de vérité qui doit guider nos actions, notre discours, notre jugement. Avec quoi cherche t'on la vérité : avec notre cœur? Avec notre esprit? Ou avec notre âme?
Chers frères et sœurs dans cette affaire Bonita, en discutant, en refusant de dialoguer, en entrant profondément dans le déni, en cherchant à tribaliser, en refusant de regarder du côté du droit, nous perdons de vue une chose pourtant essentielle dans nos vies, dans notre existence quotidienne. Dans cette affaire. Cette chose, c'est la vérité. Il ne faut pas qu'elle soit une abstraction, une imagination. Il faut la vivre, il faut la traquer, il faut la voir. C'est la quête de vérité qui doit guider nos actions, notre discours, notre jugement. Avec quoi cherche t'on la vérité : avec notre cœur? Avec notre esprit? Ou avec notre âme? Depuis plusieurs mois, j'ai décidé de penser que l'on peut se battre pour des causes justes et morales sans considérations sociales, politiques, économiques ou ethniques. On peut sacrifier une partie de sa vie, sa sécurité, sa famille, ses amis tout en procurant du bonheur à d'autres. Tout en respectant les valeurs qui fondent notre vivre ensemble. Car je pensais que nous sommes tous égaux aux yeux de la loi. Que tout citoyen quel qu'il soit, quel que soit sa position sociale était soumis aux mêmes obligations vis à vis de la République. Mais ce n'est pas vrai. Parce que les yeux de la loi sont les vôtres, les miens. Et les hommes demeurent des hommes avec leurs vices et leurs péchés. Mais ce n'est qu'en nous regardant nous-même, qu'en questionnant notre existence, notre entourage, nos proches, qu'au fond apparaît notre humanité. La justice n'est pour l'instant qu'une abstraction, le reflet de nos préjugés. Nous avons le devoir divin de chercher en nous la vérité dans cette affaire. Ni avec le regard, ni avec l'esprit ou la peur, ni avec la haine qui transforme la différence en préjugé. La réalité en mystère. Mais avec le cœur, notre meilleur arbitre. Une mineure de 14 ans a entretenu des relations sexuelles avec un homme d'environ 40 ans. La loi l'interdit. Que dit votre cœur ? Je vais vous compter une histoire. Mais celle-là sera adressée à Chantal Biya.