Un tonnerre d'applaudissements a retenti à Bongo Square suite à la lecture du nom du meilleur maire de tous le temps de la ville de Buea. Nous sommes le samedi 20 mai, à la Place des fêtes de cette ville historique, où la distinction par l’Etat du Cameroun du maire Ekema Patrick Esunge, à l’occasion de la fête nationale de l’unité, venait d’être prononcée.
En effet, le maire Ekema Patrick, était ce jour-là décoré de la médaille de l’Ordre de la valeur, plus précisément le grade de chevalier, pour le patriotisme inégalable dont il fait montre, pour son service désintéressé à la nation et sa loyauté absolue envers les autorités et institutions républicaines. Et personne d’autre que le représentant personnel du chef d’Etat dans la région du Sud-Ouest, le gouverneur Bernard Okalia Bilai, pour décorer le maire Ekema. Cette décoration a été saluée par une standing ovation de la foule, à Bongo Square.
Fête
Une soirée somptueuse a été offerte aux milliers de partisans que compte le maire emblématique dans le Fako. L'évènement a eu lieu dans les locaux de la commune de Buea, peu de temps après la décoration du maire. Dans son allocution de circonstance, le maire Ekema a remercié le gouvernement pour cette reconnaissance qu'il a d'ailleurs dédiée à ses innombrables supporters et admirateurs. Il a promis de rester fidèle à sa politique de service désintéressé à la patrie. Plusieurs artistes et groupes de danse traditionnelle ont honoré cette fête qui a duré jusque tard dans la nuit. Les chefs traditionnels du département du Fako n’étaient pas en reste. Leur présence a été remarquable.
Réalisations
Une formule consacrée dit : « Jamais on a vu un corps si jeune porter une tête si mature ». Cette qualification sied au maire Ekema, au vu des réalisations remarquables de celui-ci. Toutefois, pour couper court, nous n'allons pas balader les lecteurs sur toutes ses réalisations. On se contentera de ses exploits patriotiques et intrépides dont la contribution pour contrer les activités dangereuses des agitateurs anglophones.
Même les détracteurs politiques d’Ekema sont les premiers à monter sur les toits pour dire au monde entier que c’est grâce à la popularité de ce jeune maire Rdpc que la normalité est de retour dans la ville de Buea, en particulier, et dans le département de Fako en général.
Nombreux sont ceux qui se demandent ce que le département de Fako et la ville de Buea auraient pu devenir sans l’entregent et le pragmatisme du maire Ekema. De fait, lorsque le chef-lieu du Sud-ouest bouillonnait sous l’effet de la grogne des étudiants, des villes mortes et de la grève des enseignants et des avocats, c’est lui qui est monté au front.
Les tentatives de certaines élites Rdpc du Fako de s’octroyer la victoire de la paix qui règne aujourd’hui à Buea et dans le Fako ne se sont pas seulement effondrées comme un château de cartes mais se sont vues huer par les propres supporters de ces élites ; qui cherchent manifestement à récolter là où elles n’ont pas semé.
Accalmie
En rappel, suite aux confrontations violentes nées du mouvement d’humeur des étudiants de l’université de Buea l’année dernière, le maire de Buea, Ekema Patrick, s’est déployé par des actions et gestes de grandeur. Il a tout d’abord délivré un discours iconoclaste à une foule enthousiaste. Une foule constituée de chefs traditionnels, étudiants, enseignants, professeurs, avocats, benskineurs, taximen, transporteurs interurbains, planteurs et autres personnes issues des différents corps de métiers.
Le maire a démontré ses capacités exceptionnelles d’orateur en prônant, à la population de Buea, la nécessité de préserver la paix et le respect des institutions et autorités républicaines. D’après le maire, la commune de Buea partage les problèmes soulevés par les populations vivant dans son territoire. Il relève ensuite que la violence n’est pas la solution.
Le maire Ekema rappelle les effets néfastes des confrontations entre les forces de l’ordre et les étudiants de l’université de Buea sur le peuple de Buea et sur l’économie de la ville, effets qui vont des blessures physiques aux pertes en biens matériels. Il avait alors promis que la commune de Buea supportera les frais médicaux de tous ceux qui étaient hospitalisés suite aux violences et qu’il restituera les biens perdus des étudiants, l’objectif étant le retour au calme dans les campus.
Conscient de ce que les étudiants de l’université de Buea n’étaient pas les seuls mécontents, car les transporteurs interurbains y compris les moto-taxis et les chauffeurs de taxi, n'étaient plus visibles dans les rues, le maire avait promis d'adresser les préoccupations des transporteurs interurbains afin de calmer les tensions dans sa municipalité.
Tout en remarquant que les benskineurs de Buea étaient interdits de circulation dans la zone urbaine de Buea, le maire Ekema avait promis que la situation allait être revue, avec une forte possibilité d’extension de la zone d'opération pour ce groupe de transporteurs. Il avait ordonné la libération immédiate de toutes les motos mises en fourrière par la commune de Buea sans paiement de frais de confiscation. Parmi les efforts pour un retour au calme dans sa municipalité, le maire Ekema a annoncé l’achat des milliers des gilets pour l’identification et l’uniformité des transporteurs par moto dans la municipalité de Buea.
Après son allocution, la population s’est déclarée unanimement d’accord pour la marche pour la paix organisée par le maire. Au bout de cette marche, devant les services du gouverneur, la foule géante avait été reçue par le gouverneur Okalia Bilai, qui l’a attentivement écoutée.
Agissant comme porte-parole des populations, le maire Ekema s'était engagé pour la restauration de la paix dans les plus brefs délais. Le gouverneur Okalia avait, pour sa part, exprimé sa totale satisfaction suite à l’initiative du maire de Buea avant de s’engager à transmettre les doléances des citoyens de Buea aux décideurs indiqués.
Classes
Dans son détermination et ses efforts visant à convaincre les enseignants, les parents, les élèves et étudiants de sa zone de commandement à reprendre le chemin des classes, le maire Ekema a sillonné son territoire, priant les personnes citées de considérer l'importance de l'éducation. Il s’était également engagé fermement au nom de la commune à assurer la sécurité et la protection des enfants qui fréquentent dans la municipalité de Buea.
Le maire s’est assuré que les agents de la police municipale de Buea sont stationnés dans les points stratégiques de la ville afin de prévenir d’éventuelles attaques. Le maire a également participé à plusieurs rencontres organisées pour convaincre les enseignants grévistes de reprendre les classes, réunions auxquelles il aura contribué au nom de la commune de Buea. Grâce à ces actions, certains enseignants de la municipalité de Buea ont regagné les salles de classe.
Ville morte
Quand le maire Ekema réalise que les efforts du gouvernement et de sa commune dans le sens de la reprise totale des cours dans sa municipalité sont plombés par l’opération « villes mortes », il achète 20 taxis et emploie les chauffeurs qui les conduisent dans la zone. Ce geste a porté les fruits car, les autres taximen de ville de Buea n’avaient plus d’autre option que de reprendre le travail. Et les enfants qui restaient à la maison faute de moyen de transport sont maintenant en mesure d’aller en classe, ce d’autant plus que la sécurité est renforcée par les agents de la police municipale de Buea.
Grâce aux efforts de l’infatigable maire Ekema, l’opération « villes mortes » s’essoufle à Buea. Cette opération est désormais perçue comme l'acte qui a plombé l'économie locale et imposé des souffrances immondes à la majorité des habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Ici, dans cette commune, les villes mortes ne sont ni connues, ni reconnues.
Si vous allez au marché de Buea Town les lundis, qui est aussi le jour du marché ici, vous allez voir que le marché fonctionne assez normalement. Aussi, à Clerks’ Quarters, vous trouverez toutes les boutiques ouvertes », déclare-til. Et de nuancer : « Comme je vous l’ai dit, chaque règle a une exception. Il y a certains boutiquiers, surtout dans la zone de Molyko, qui sont de conviction sécessionniste. Vous ne pouvez pas les empêcher car ce sont des boutiques privées et ils ont le droit de se comporter ainsi. Nous, en tant que commune, sommes guidés par les lois et donc, à notre tour, nous allons partir recouvrer ce qui nous est du : la taxe globale ».
20 mai
Dans le but de contrer les forces néfastes qui ont appelé au boycott du 20 mai dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le maire Ekema a mobilisé 5000 jeunes pour une célébration historique dans le Fako. Il a acheté et distribué plus de 5000 tee-shirts à des membres de l’Ong qu’il dirige. 3700 ont défilé à Buea contre 1700 à Limbe, Muyuka, Tiko et Indenau. Le succès a été total.