Me Emmanuel Simh a tenu a faire la lumière sur ce qu’il sait sur l’affaire qui oppose Ngo Mbe du Redhac à Sébastien Ebala. Il nie toute tentative de détournement des fonds destinés à l’activiste durant sa détention à la prison centrale de Kondengui.
Dans une tribune devenue virale sur les réseaux sociaux, et dans laquelle mon nom apparaît, Monsieur EBALA Sébastien accuse Madame Maximilienne NGO MBE, Directrice Exécutive du REDHAC, d'avoir détourné une partie des fonds à lui alloués par par une ONG de défense des droits humains.
Il prétend également qu'il a "senti un jeu de vouloir sauver le soldat NGO MBE", insinuant ainsi que je ferais du recel de malfaiteur. Face à de telles accusations, et suite à de nombreuses interpellations, j'ai décidé, après avoir hier appelé Monsieur EBALA au téléphone pour l'en informer, de dire à l'opinion publique ce que je sais de cette affaire, si on peut l'appeler ainsi, sur le volet de l'argent, le reste ne m'intéressant guère.
En effet, vers la fin de l'année dernière, je suis saisi par le REDHAC qui m'apprend qu'il a pu obtenir une aide au bénéfice de Monsieur EBALA, d'un montant de 1000 dollars américains, de la part de l'ONG basée en Ouganda.
Ma mission est de lui transmettre, en tant que son Avocat, cette somme.
Il me sera alors remis, en espèces, un montant en espèces de FCFA 459.150.
J'en informe mon client et lui dis que je viendrai à la prison lui remettre son argent.
Il va me faire savoir qu'il n'entend pas y toucher, soupçonnant le REDHAC de dissimuler une partie de l'argent par lui perçu. Je vais donc en informer le REDHAC qui à son tour m'indiquera que cette somme sera retournée à l'ONG donatrice. Il n'a jamais été question, dans nos échanges, de défalquer la somme de 400 dollars à mon bénéfice, ni à celui d'un autre tiers. Je ne sais pas non plus d'où ou de qui Monsieur EBALA a eu une telle information. Voilà, en ce qui me concerne, les faits.
Pour la bonne forme, j'ai également appelé la Directrice Exécutive du REDHAC qui m'a confirmé avoir renvoyé à l'ONG AFRICAN DEFENDERS la somme destinée précédemment à Monsieur EBALA. Les faits sont sacrés. Les commentaires sont libres.