Issa Tchiroma ministre de la Communication camerounais
Ce ne sont ni les terroristes de Boko Haram, encore moins les bandes armées sécessionnistes des régions anglophones qui auront raison de nos vaillants soldats du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), cette unité qui porte très haut le flambeau de notre armée. Je vous dis, si nous n’y prenons garde, quelques hommes politiques vont liquider le BIR. Ouvrez les yeux, et vous constaterez qu’ils ne cessent de verser la honte sur cette unité respectée dans le monde.
Comment me diriez-vous ? Eh bien, en mettant à son actif ce qu’elle n’a pas fait. Il n’y a pas plus grand discrédit pour des hommes d’honneur que de leur attribuer ce qu’ils n’ont pas accompli. Le BIR ne triche pas ! Là où elle doit agir, elle a toujours agi !
Vous-même, toute la mise en scène autour de l’affaire des touristes pris récemment en « otage » par les sécessionnistes et « libérés » par le BIR, est-ce que c’est sérieux pour l’image du BIR ? Les braves touristes clament eux-mêmes partout qu’ils n’ont été libérés par personne. Pourquoi alors cette mise en scène qui ne trompe personne si ce n’est de saper la notoriété de cette unité acquise par le sang versé pour la seule gloire du Vert-Rouge-Jaune ?
Pardon les politiciens, assignez des missions au BIR, il va l’accomplir comme toujours avec honneur et fidélité. Mais, de grâce, ne mentez pas sur ses exploits, cela est contreproductif. Le BIR n’en a pas besoin, des exploits, il en accomplit au quotidien. Tchiroma qui parle, Ngoh Ngoh qui instruit, retenez que les hommes du BIR ne sont pas des acteurs de cinéma, bien qu’ils soient déployés sur les théâtres d’opération. Ce sont des hommes d’honneur.
SVP, NE TUEZ PAS LE BIR!
Par un ancien militaire à la retraite
