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Ambazonie: la face cachée de ceux qui financent les sécessionnistes

Mercenaire Nigeria Les soutiens du mouvement sécessionnistes sont dans la diaspora

Fri, 10 Aug 2018 Source: Geof Tanyi

Lorsque les avocats et les enseignants anglophones ont lancé leur mouvement de grève en 2016 pour revendiquer de meilleures conditions de travail et une plus grande représentation dans les juridictions et les établissements d’enseignement d’expression anglaise dans les Régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, les Camerounais et les ex-Camerounais vivant à l’étranger étaient absents.

Le Gouvernement avait déjà engagé des négociations avec les représentants des enseignants et des avocats et commencé à satisfaire certaines de leurs revendications, lorsque certains Camerounais anglophones de la diaspora ont commencé à instrumentaliser certains membres de ces corporations. Ils ont facilement instrumentalisé les enseignants et les avocats radicalisés et exigé la sécession.

Ce qu’aucun gouvernement ne pouvait accepter, comme le savaient leurs commanditaires de la diaspora. Ils (« leaders» de la diaspora) ont rapidement demandé le boycott des cours, l’incendie des écoles, le boycott des juridictions par les avocats, l’attaque des étudiants qui tentaient de se rendre à l’école, l’attaque des autorités administratives, l’assassinat des éléments des forces de sécurité et de défense, les enlèvements, l’incendie des villages, l’incendie des boutiques des personnes qui bravaient le mot d’ ordre de villes mortes imposé par les menaces de mort, l’incendie des trois plus grandes agro-industries du Cameroun (CDC, PAMOL, DELMONTE), les vols à mains armées sur les routes, l’instauration de postes de contrôle illégaux pour ravir l’argent et les biens des voyageurs, etc. La question que l’on se pose est celle de savoir comment des personnes présumées éduquées et menant une vie aisée à l’étranger peuvent-elles parrainer et encourager la commission de ces actes barbares et terroristes dans leur propre patrie (ou ex-patrie) et contre leur propres populations (ANGLOPHONES/CAMEROUNAIS).

Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme qui vit aux Etats-Unis d’Amérique, en Europe ou en Afrique du Sud depuis dix, quinze ans, voire plus, à décider de parrainer le terrorisme au Cameroun ? Pourquoi un homme ou une femme qui a réussi dans la vie (selon ceux qu’il a laissés en Afrique) peut-il changer de comportement pour haïr le pays au point de vouloir le détruire ? Comment des gens qui étaient censés contribuer au développement du Cameroun, comme le font d’autres Africains de la diaspora, peuvent-ils changer d’attitude et commencer à parrainer la destruction ? La réponse est simple, ces compatriotes de la diaspora (Camerounais/ex-Camerounais) ont échoué aux Etats-Unis d’Amérique, en Europe, en Afrique du Sud, au Nigeria où ils ont monté leurs tentes. Ils haïssent le sort qu’ils ont eu à l’étranger. Ils haïssent leurs vies. Ils se détestent eux-mêmes.

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La haine est tout ce qu’ils ont comme réalisation au bout des décennies qu’ils ont passées à l’étranger. Ils détestent le Cameroun et tous ceux qui sont restés au pays. Ils haïssent leurs familles à qui ils ont fait la promesse d’offrir ciel et terre, promesse qu’ils n’ont pas pu tenir. Ils haïssent les amis qui sont restés au Cameroun et qui y ont réussi. Ils haïssent les petites amies à qui ils ont promis le mariage sans avoir pu tenir parole. Ils haïssent les Camerounais de la diaspora qui ont investi au Cameroun (mini-cités, appartements, immeubles, hôtels à Molyko, à Soa…) Ils haïssent le Gouvernement parce qu’il développe le pays (stades, routes, ponts, ports maritimes, Camair-co, aéroports, barrages). Ils détestent la création des universités. Ils détestent le fait qu’avec l’avènement de l’Internet, il leur est devenu difficile de mentir, ils se haïssent eux-mêmes pour avoir échoué.

Ils détestent le fait que leurs faux PhD et titres de docteurs ne peuvent plus servir à tromper les Camerounais ou le Gouvernement du Cameroun. Ils détestent le fait que les personnes qu’ils ont laissées au Cameroun sont devenues des ministres, des directeurs généraux, des généraux, des directeurs, des colonels, des commissaires de police, des médecins, d’authentiques docteurs d’Etat, des doyens de Facultés, de riches hommes d’affaires, etc. Ils haïssent les francophones qui ont réussi au Cameroun dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Ils détestent le succès. Bon nombre de ces semeurs de haine sont rapidement devenus les « leaders » de la soi-disant «Ambazonie » en 2016.

La crise était l’occasion idéale pour eux de devenir importants et d’essayer de retrouver une certaine aura perdue. La destruction du Cameroun, au nom de l’Ambazonie n’est qu’un prétexte pour détruire tout ce qui prouve et met au jour leur propre échec dans la vie. Une guerre civile au Cameroun ou l’indépendance de l’Ambazonie couvrira leur échec et détruira tout ce qui a réussi et qu’ils ont en horreur. Haïr Paul Biya et son Gouvernement et déclarer au monde que les Anglophones sont marginalisés, en réalité signifie : « nous (de la diaspora) avons échoué parce que nous (de la diaspora) sommes. Anglophones ».

Ceux des Anglophones qui ont réussi sous Paul BIYA alors que nous avons échoué à l’étranger sont des traitres. Des comportements extrémistes tels que brûler des écoles, attaquer des élèves et des hôpitaux, enlever des personnes pour de l’argent et tuer, montrent à quel point ces personnes ont le cœur rempli de haine.

Le fait qu’une personne qui n’a pas pu réparer la maison en tôles ou en nattes. de ses parents, après avoir vécu à l’étranger pendant des décennies, change de comportement et verse des milliers de dollars de contribution pour armer des jeunes se droguant au Tramol, afin qu’ils aillent brûler une école ou kidnapper un directeur d’école ou un principal de collège, traduit le profond sentiment d’échec et de haine qui anime ces membres malades de la diaspora.

Le fait qu’un homme qui a travaillé pendant des décennies aux États-Unis d’Amérique ou en Europe sans pouvoir construire, ne serait-ce qu’une maison en « carabotte » de deux pièces au Cameroun, change de comportement et se mette à passer de longues heures sur les réseaux sociaux pour inviter les jeunes au Cameroun à kidnapper et à tuer avec des armes de fabrication locale tout en incendiant des maisons, montre qu’un tel homme a perdu tout espoir de réussir dans la vie.

Le fait qu’un individu qui n’a pas mis les pieds au Cameroun depuis deux décennies ou plus, mais qui se rend au Nigeria et en Afrique du Sud pour participer à des réunions de sécessionnistes où le niveau d’engagement des participants est déterminé par la concurrence qu’ils se livrent pour savoir qui produira le discours le plus haineux, révèle que seule la médecine moderne peut sauver ces semeurs de haine.

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Les mariages ratés, les hypothèques et crédits problématiques, les conditions de travail difficiles, la discrimination qui sévit en Europe, aux États-Unis d’Amérique, en Afrique du Sud, au Moyen-Orient, les nombreuses promesses non tenues, les problèmes de santé, l’incapacité à obtenir de véritables diplômes à l’étranger, la honte de rentrer au Cameroun les mains vides, la honte d’affronter les amis et les membres de la famille qui ont réussi au pays, la honte de constater le développement du Cameroun après qu’on a répété pendant des décennies que le Cameroun de Paul BIYA ne se développait pas, la honte d’affronter ceux à qui ils ont menti, la honte de présenter leurs faux doctorats au ministère de l’Enseignement supérieur, la honte de rencontrer les victimes de leurs arnaques et tant d’autres facteurs, ont poussé ces membres de la diaspora sur la voie de l’autodestruction. Ils sont prêts à se détruire eux-mêmes et à détruire tout ce qui atteste et témoigne de leur honte.

Peu leur importe de savoir qui meurt ou qui est blessé, étant donné qu’ils out été humiliés et blessés au-delà de toute mesure. La vie en Europe et aux États-Unis d’Amérique qu’ils présentaient comme une vie de rêve a tourné au cauchemar.

La haine est tout ce qui leur reste et le fait de financer la crise anglophone actuelle constitue un exutoire pour leurs esprits malades. Pour leurs esprits malades de haine, il est plaisant de lire chaque matin que telle ou telle localité a été attaquée, que M. X ou Mme. Y a été attaqué à son domicile, que tel nombre de policiers ou de gendarmes ont été tués, que tel ou tel village a été incendié, que le centre de correction du General Certificate of Education (GCE) a été attaqué, que le préfet ou le sous-préfet de telle localité a été attaqué ou kidnappé, que telle ou telle route a été bloquée, que la maison du ministre X ou Y a été incendiée, que l’hôpital de la localité y a été incendié, que des enfants ont été empêchés d’aller à l’école, que des commerces ont été fermés, que des routes ont été bloquées, que les villes mortes ont lieu, etc. Ce cycle quotidien de mauvaises nouvelles nourrit en effet leurs âmes malades.

Pratiquement tous les membres de la diaspora qui ont investi au Cameroun (que nous saluons et encourageons) prêchent la paix et l’unité même s’ils critiquent parfois l’action du Gouvernement. Dites-moi quel propriétaire de mini-cité à Molyko ou à Bambili, ou quel propriétaire d’un complexe immobilier à Tiko ou d’un hôtel à Bafut ou à Limbe prêcherait la haine, la guerre et un boycott permanent de l’école ?

Dites-moi quel propriétaire d’un projet immobilier à NKWEN ou BALI qu’il doit lancer cette année prêcherait les villes mortes sans fin? Dites-moi quelle personne qui expédie des conteneurs de voitures à Bamenda chaque mois et de la marchandise appellerait à la destruction du marché de Bamenda ?

Montrez-moi la personne qui envisage de faire venir une délégation d’Entrepreneurs américains ou européens au Cameroun le mois prochain et qui passerait de longues heures sur Facebook pour appeler aux assassinats et aux enlèvements ?

Montrez-moi l’universitaire camerounais établi au États-Unis d’Amérique ou en Europe (qui a des articles à rédiger et des cours à préparer) ou le médecin camerounais de la diaspora (qui a des malades à soigner chaque jour) ou l’entrepreneur prospère (qui a de nombreux vols à rattraper) ou le Camerounais heureux propriétaire d’une entreprise de prestation de soins de santé (avec de nombreuses heures de travail à effectuer) ou l’avocat camerounais prospère (de la diaspora qui a des centaines de dossiers à déposer et de nombreuses audiences à honorer par semaine) etc. qui passerait son temps sur les réseaux sociaux à répandre un discours de haine.

De nombreux Camerounais de la diaspora ont réussi et ils se rendent au pays toutes les fins d’année pour passer des moments de qualité avec la famille et les amis et beaucoup d’autres se rendent an pays plus de deux fois par an pour suivre l’état d’avancement de leurs entreprises et autres investissements. Ils critiquent le Gouvernement, mais ils ne répandent pas la haine et la désolation.

Les promoteurs de la haine doivent être soignés du mal dont ils souffrent, tandis que la diaspora qui investit au Cameroun doit être encouragée et invitée à prendre part au dialogue de sortie de crise. Aucun pays n’a réussi en dialoguant avec des malades (ISIS, AL-QAEDA. BOKO HARAM), etc. Ceux-ci doivent, de même que leur idéologie malade, être complètement défaits, soignés, déradicalisés, humanisés ct réinsérés dans l’idéologie dominante de la paix, de la cohabitation, de la tolérance et de l’acceptation de la diversité d’opinion, de la démocratie et de l’amour de soi.

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Toute tentative de résoudre la crise anglophone au Cameroun qui n’intègre pas la dimension de cette pathologie de la haine de soi des leaders ambazoniens de la diaspora est vouée à l’échec. Même si on leur demande de former un nouveau gouvernement et de choisir un nouveau président pour le Cameroun, ils ne renonceront pas à la violence. Ils sont dans la disposition d’esprit de kamikazes déterminés à mourir en faisant de nombreuses victimes innocentes. Un coup d’œil sur les noms des dirigeants confirme cette thèse.

CHO AYABA, BARA MARK, TAPANG IVO TANKU, IKOME SAKO, CHRIS ANU, BOH HERBERT, ERIC TATAW, NJIE MAKONGO DAVID, EYONG ECHAW LARRY pour ne citer que ceux-là sont la preuve de la pathologie de haine dont souffrent les personnes auxquelles nous avons affaire. Regardez-les quelques minutes en direct sur Facebook ou sur leurs nombreuses chaînes de télévision sur internet pour vous en convaincre. Les malades mentaux ont leur place dans les hôpitaux psychiatriques et non sur des tables de négociation avec des personnes normales. LE CAMEROUN EN SORTIRA PLUS FORT ET LES TENEBRES DE LA DIASPORA SERONT VAINCUES.

Auteur: Geof Tanyi