Il y'a 7 mois je prévenais les camerounais du risque d'escalade et guerre civile de la mauvaise gestion de la crise anglophone. Certains parmi vous se moquaient de moi en buvant du petit lait, et d'autres soûlards rajoutaient en disant Paul Biya contrôle tout.
Aujourd'hui nous voici plein dans le mil de la guérilla urbaine dans le NoSo. Des enlèvements par ci, des tueries par là, des villages entiers brulés et rasés par l'armée. Des formations des groupes armés par ci par là, des milliers de réfugiés camerounais au Nigéria. Nous y sommes plein dans le mil, et toujours pas de solution à l'horizon.
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Vos pseudo intellectuels des causes tribales et grande star des colloques alimentaires, bavards des débats télévisés du dimanche n'ont pas cessé de scander "force est de droit, agenda caché, plat d'eru etc...".
Jour après jour la crise prend des proportions incontrôlables, vos seigneurs et va-t-en-guerre se font de plus en plus rare. Ils ont finalement compris la force ne va pas résoudre le problème.
---Ont-ils présenté leur mea-culpa ? Non.
--- Ont-ils formulé autres propositions que la guerre ? Non.
Le plus marrant est le suivant : une fois qu'ils auront divisé et détruit le Cameroun et les camerounais dans leur guerre, ils vont quand même finir par dialoguer autour d'une table. Et pourquoi ne l'avoir pas fait tout au début et éviter tous ces morts et désastre ? Cette crise est définitivement entrée dans l'histoire de notre pays.
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Aujourd'hui comme dans le futur, cette crise sera enseignée à toutes les générations, les responsables et les acteurs de la crise seront régulièrement dénoncés afin qu'une pareille situation ne se reproduise.
Pitié, mon pauvre pays !!!