La situation sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest, inquiète
Lancé en grande pompe, le 20 juin 2018 par le Premier Ministre Philémon Yang, sous haute instructions du Président de la république, trois mois après, aucune information sur l’évolution du plan d’assistance humanitaire d’urgence n’est disponible.
La situation sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest, inquiète et ne laisse personne indifférent, encore moins la magnificence du président Paul Biya. Ce qui est parti d'une simple revendication corporatiste des avocats et enseignants, est aujourd'hui un conflit qui fait parler le monde entier beaucoup plus à cause des dégâts que ces violences engendrent. C'est la raison pour laquelle, l'opinion nationale et internationale, ont décidé de se mobiliser, à travers un plan d'assistance humanitaire d'urgence.
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En effet, les camerounais dans leur majorité sont altruistes. Ce plan d’assistance se résumait en des contributions visant à voler au secours des populations touchées par les affres des exactions des sécessionnistes. Un montant global de 12,716 500 milliards de F CFA ; l'élan de cœur s'est fait ressentir à travers tout le pays. Les régions touchées elles-mêmes se sont illustrées avec près de 230 millions de F CFA. Pourtant ce sont les autres qui ont données la voix, 120 millions par ci, 45, 22 millions par-là, la région de l'Ouest a battu le record avec 400 millions de F CFA.
Jusqu'ici la suite n'a pas été dévoilée, même si le Ministres de Communication Issa Tchiroma Bakari et Paul Atanga Nji de l'Administration Territoriale se sont quelques fois évertués à rassurer la population. Le 5 juillet 2018 lors d’une conférence de presse, les deux personnalités relevaient, que toutes les dispositions seront prises pour l'exécution de ce plan.
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En attendant, on a encore l’impression de revivre l’opérations coup de cœur de 1994, et la levée de fonds pour les victimes du lac Nyoss en 1986. Les camerounais ne savent pas jusqu’aujourd’hui, à quoi ont servi les fonds collectés en 1986 et 1994. L’année 2018 est en voie de rentrer dans le même registre.
