La vie de Paul Biya est une des meilleures illustrations de l'association entre l'église catholique et l'occultisme. Elle nous montre dans sa plus grande clarté et sa plus grande laideur l'exploitation du christianisme au service des intérêts méchants et mondains.
Aucun catholique ne peut dire qu'il n'a jamais éprouvé l'envie de percer les secrets des «mystères» que l'église catholique évoque tout le temps.
Le langage des mystères est une invitation à entrer dans le monde du mysticisme, de l'occultisme, de la sorcellerie, du satanisme. Beaucoup de catholiques, y compris moi-même pendant un temps, sont passés du christianisme à l'athéisme. D'autres sont devenus des sorciers, membres des ordres mystiques et occultes.
Pendant l'époque coloniale, celle de la tutelle coloniale française au Cameroun avec pour mission de préparer les «indigènes» locaux à gérer un nouveau pays indépendant, les premiers indigènes que les occupants français sélectionnaient étaient envoyés dans les petits séminaires catholiques, chargés d'éduquer et de former les premiers autochtones. A l'époque, en plus des cercles d'occultisme catholiques de l'Opus Dei et certains milieux jésuites et autres, la franc maçonnerie régnait derrière le rideau du catholicisme.
L’apparition de la franc-maçonnerie aux colonies d’Afrique en général est liée aux sources du commerce triangulaire. Les loges maçonniques allemandes puis françaises, qui font partie des réseaux coloniaux, sont fréquentées au Cameroun essentiellement par des formes d'étrangers dont les délais de séjour sont brefs. Sa composition était faite des bénéficiaires du système colonial que sont les propriétaires des plantations, les représentants des compagnies coloniales, les négociants, les militaires et les fonctionnaires coloniaux.
C'était une franc-maçonnerie élitiste, culturellement de langue française. Comme le catholicisme, elle poursuit le but de permettre la pénétration des idées du colonisateur.
Comme dans toute pratique de sorcellerie, la franc-maçonnerie a des rituels de relations sexuelles homosexuelles ou sodomisation, entre autres rituels de célébration de la chair, notamment lors des orgies sexuelles et cultes sacrificiels. Les pervers et prédateurs sexuels catholiques qui la pratiquent aiment blasphémer notre Seigneur immaculé Yahshoua Christ, en prétendant que le terme «le disciple qu’Il aimait» dans Jean 19:26 signifie que le Christ était l'amant homosexuel de l'apôtre Jean.
L'un des objectifs des occupants français étant de fabriquer des dirigeants autochtones qui leur soient fidèles et dépendants, sodomiser leurs élus était le moyen le plus efficace, dès lors que les relations homosexuelles dans les cercles maçonniques, d'Opus Dei, des jésuites et autres s'accompagnent des pactes diaboliques de fidélité et de protection des secrets.
C'est au petit séminaire d'Akono, véritable Sodome et Gomorrhe créé par le père spiritain alsacien germanique Antoine Stoll (fondateur depuis 1933 de la mission), qu'un adolescent de père catéchiste, Paul Barthélémy Biya bi Mvondo, atterrit comme l'un des élus de l'occupant français.
Le jeune homme est particulièrement bien moulé, d'une allure efféminée, et surtout très timide. Une proie par excellence pour les prédateurs sexuels français.
D'après son ami d'enfance comme étudiants à Paris, feu Abel Eyinga (à notre micro), Paul Biya était un enfant pauvre comme tous les autres. Avec sur sa tête, attachés dans un pagne, il portait entre les bâtons de manioc et une pâte d'arachide, et marchait à pied de son village de Mvomeka'a jusqu'à Akono, tellement il voulait être parmi les premières élites du Cameroun. Sa soif d'atteindre cet objectif effaça tout remord quand à tendre son derrière aux prédateurs sexuels français, dont le plus cité est l'homme politique français Louis Paul Aujoulat.
Après un passage au grand séminaire d'Édéa en 1948, où il se fit remarquer comme un servant de messe assidu et un musicien d'orgue et de l'harmonica, et où il élargit certainement aussi sa clientèle de partenaires homosexuels, puis au Lycée Général Leclerc de Yaoundé, Paul Biya fut aussitôt envoyé, malgré ses notes peu convaincantes, par ses copains français poursuivre ses études en France.
Pendant que tous les étudiants africains s'activaient dans les luttes militantes pour la fin de la colonisation et les indépendances réelles des nouveaux États africains, Paul Biya était totalement absent de ce milieu des activistes. Abel Eyinga, son seul frère bulu qui parvenait à l'approcher et lui parler, lui demanda: «Comme tu réponds tout le temps, Ça ne m'intéresse pas!, qu'est-ce qui t'intéresse alors?». Paul Biya lui répondit: «Les beaux costumes et les filles blanches».
C'est pour cette raison qu'il s'était lié d'amitié avec, non pas un étudiant comme lui, mais avec un analphabète de Yaoundé vivant à Paris, un couturier et un proxénète, Omgba Damase. Ce dernier lui cousait en effet de beaux costumes (dont il a gardé l'habitude jusqu'à ce jour) et lui fournissait aussi des prostituées blanches. Omgba Damase était en retour payé par les clients, à qui il donnait Paul Biya comme prostitué homosexuel. En effet, il exerçait déjà le métier de «prostitué de temple» (1 Rois 14:24), comme beaucoup d'autres séminaristes, au Cameroun dans les séminaires d'Akono et d'Édéa.
Ce sont les réseaux de prostitution homosexuelle qui mirent Paul Biya en contact avec la «classe politique» française, qui l'identifièrent vite comme le fidèle des fidèles, complètement acquis et soumis au service des intérêts français. C'est ainsi que, à travers ses amants homosexuels de Paris, Paul Biya est fortement recommandé en 1961 par l'Elysée au président Amadou Ahidjo, avec l'instruction spéciale de Jacques Foccart demandant qu'il soit employé à la présidence de la République du Cameroun.
Jacques Foccart, le créateur auprès du président général Charles de Gaulle de ce que nous appelons aujourd'hui Françafrique, était un souteneur et employeur d'Omgba Damase et son réseau parisien de proxénétisme. Il l'emploiera plus tard comme vendeur d'armes et tueur à gages dans les pays africains.
Il ne devrait donc pas étonner que, une fois au pouvoir, l'homosexualité règne au sein des élites de l'entourage de Paul Biya, et que tous ceux qui dénoncent et combattent l'homosexualité soient systématiquement assassinés, notamment au sein de l'église catholique du Cameroun, que ce président camerounais contrôle par l'argent et la terreur, à travers des hommes de main comme Martin Belinga Eboutou, son cadet et amant homosexuel depuis le petit séminaire d'Akono.
Témoignage personnel : Dans mon enfance dans une famille des catholiques et des animistes, à dix ans, je voulais devenir servant de messe et j'étais aussitôt confronté à l'homosexualité des autres enfants servants de messe dans la mission catholique de Nkol-melen (ekoa mahen en Bassa) par Otélé. J'étais sauvé de ce milieu seulement grâce à mon transfert à l'école publique de Ngoumou. Mais une fois à Yaoundé pour mes études secondaires, en classe de première au Lycée Général Leclerc, je pris une chambre au foyer catholique de Melen.
Et là bas, les premiers avertissements que j’ai reçus, même du chef de mon dortoir appelé Pongmoni (ancien régisseur de la prison de Yaoundé) et des autres résidents, c'est de ne pas laisser l'abbé Albert Bonet, prêtre français gérant du foyer, me toucher les fesses. Effectivement, il y'avait dans ce foyer un garçon que tout le monde connaissait comme «la femme» d'Albert Bonet. Ce dernier l'envoya à Rome. Des années plus tard, je fus surpris de voir ce jeune homme être ordonné prêtre en 1985 à Yaoundé par le pape lors de sa visite. L'homosexualité dans l'église catholique est donc une certitude pour moi. J'en ai été témoin dans mon enfance.