Armageddon au Cameroun: voici pourquoi les propos de Bourgi sont à prendre au sérieux

Robert Bourgi, Avocat Français Robert Bourgi

Sat, 10 May 2025 Source: Colins Nana

Analyse stratégique du dossier Robert Bourgi – “L’Armageddon politique”.

1. Un signal d’alerte lancé depuis l’extérieur :

Robert Bourgi, personnage influent des réseaux de la Françafrique, ne parle jamais pour rien. Lorsqu’il évoque un “Armageddon politique” au Cameroun, il prépare les esprits à une crise majeure de succession.

2. Comparaisons historiques alarmantes :

Bourgi établit un parallèle avec Mobutu et Houphouët-Boigny, deux figures emblématiques dont les départs ont provoqué instabilité ou recomposition violente. Cela signifie : si la transition au Cameroun n’est pas anticipée, elle sera brutale.

3. Lecture implicite :

Bourgi désigne indirectement Paul Biya comme le verrou principal à une transition apaisée, et l’élite autour de lui comme complice d’un retard dangereux. Il met en lumière l’échec de la transmission démocratique dans un régime clanique.

4. Une menace pour le peuple, mais aussi pour les intérêts français :

La France voit arriver le chaos politique au Cameroun comme un risque stratégique. En parlant, Bourgi alerte les partenaires internationaux, les milieux d’affaires et les chancelleries.

COMMUNIQUÉ OFFICIEL DU BUREAU DE COMMANDEMENT DE LA BAS FRANCE

L’ARMAGEDDON ANNONCÉ : QUI SÈME LA CRISE AU CAMEROUN ?

Madame, Monsieur,

Le 9 mai 2025, dans les colonnes du journal Le Messager, l’un des architectes de la Françafrique, Robert Bourgi, a lancé une alerte grave : le Cameroun court vers un Armageddon politique si une transition n’est pas préparée dès maintenant.

Il ne s’agit pas d’un propos anodin. Il s’agit d’un aveu international de l’effondrement programmé d’un système politique verrouillé, sans alternative, sans légitimité populaire, sans issue construite.

Ce que dit réellement Robert Bourgi :

Que le régime Biya est en fin de cycle.

Que la France et les réseaux occidentaux le savent.

Que l’absence de transition réelle risque de plonger le pays dans une crise majeure, à l’image du Zaïre ou de la Côte d’Ivoire.

La BAS France pose les vraies questions :

Pourquoi ceux qui contrôlent le pouvoir refusent-ils la transition ?

Pourquoi l’alternance par les urnes est-elle bloquée ?

Pourquoi les institutions camerounaises sont-elles incapables d’organiser une succession pacifique et républicaine ?

Notre position est claire :

1. Le régime actuel n’est plus capable d’assurer la stabilité du Cameroun.

2. Toute tentative de succession sans le peuple, sans élections libres, sans justice transitionnelle conduira au chaos.

3. Le peuple camerounais doit s’organiser dès maintenant pour imposer une alternance constitutionnelle, souveraine, populaire.

Appel au peuple et à la diaspora :

Préparons ensemble l’après-Biya.

Mobilisons-nous le 31 mai 2025 à Paris pour lancer un signal fort au monde : le Cameroun appartient à son peuple.

Construisons la transition par le bas, par l’unité, la conscience et l’action.

Auteur: Colins Nana