Arnaque à l'hôpital de Douala : une importante lettre adressée à Manaouda

Un patient fait un témoignage choc

Wed, 9 Mar 2022 Source: Boris Bertolt

Le phénomène de l'arnaque n'épargne pas le milieu hospitalier.

A Douala, les patients en sont victimes et expriment leur ras-le-bol.

C'est le cas d'un citoyen dont l'identité n'a pas été révélée. Il exprime son mécontentement à la suite d'une arnaque dont a été victime sa mère au service de radiologie et du scanner à l'hôpital général de Douala.

Voici l'intégralité de son message qui interpelle le ministre Malachie Manaouda.



“Je vous écris ce matin les larmes aux yeux car ma mère vient d'être victime d'une arnaque à l'hôpital général de Douala au service de la radiologie et du scanner.

En effet, ma mère souffre depuis longtemps et pour sa prise en charge nous avons décidé, nous ses enfants de cotiser pour qu'elle ait de meilleurs soins puisqu'elle est déjà au troisième âge. C'est ainsi nous avons décidé qu'elle doit consulter un rhumatologue, elle est parti à l'hôpital général le 1er mars 2022 et on lui a dit que le rhumatologue ne reçoit que sur RDV et que la liste est pleine et que c'est probablement le 24 Mars 2022 qu'elle sera reçu.

Au regard de la douleur qu'elle ressentait on ne pouvait pas attendre c'est ainsi que nous avons opté pour laquintinie, mais malheureusement c'était le même son de cloche sur RDV. Finalement nous sommes rabattu sur une structure privé de la place et elle a été consultée un scanner prescrit.

N'ayant pas les moyens de faire ce scanner dans une structure privée, nous sommes repartis à l'hôpital général le vendredi 4 Mars 2022 avec la prescription du médecin pour faire l'examen.

Chose curieuse, arrivé à la caisse pour se renseigner du prix et payer par la suite, puisque les prix sont sensé déjà être en machine, la caissière nous a dit qu'il y a promotion et qu'on doit d'abord aller prendre le prix au service de la radiologie. Ce que nous fait et avons payé 60 000 FCFA contre reçu à la caisse et rdv pris ce lundi 7 mars 2022 pour les résultats.

Ce matin donc, on s'est rendu au l'hôpital général pour prendre les résultats, on dit que les clichés ne sont pas disponibles que la machine est en panne et que les clichés sont déjà interprètés dans l'enveloppe qu'on nous a remis, notre médecin vas les utiliser.

Nous avons dit non que nous voulons le cliché, c'est pas eux d'interpréter les résultats mais c'est la spécialiste qui suit notre maman. En instant, c'est là où il décide de prendre notre numéro et nous découvrons une liste de presque deux pages où il y a des numéros des patients qu'ils vont appelé pour venir prendre les clichés plus tard.

Et dans tout ça les réponses se font de manière arrogante, et l'infirmier qui nous remet les résultats dit que c'est pas lui qui a fait l'examen, lui il es seulement là pour remettre les résultats. Et c'est là un autre infirmier vient nous souffler par derrière que c'est pour se débarrasser de nous le cliché ne sortira jamais.

Au regard de ce qui précède, nous concluons que c'est une mafia bien orchestrée entre la caisse de l'hôpital général de Douala qui connait bien ce qui se passe, vous envoie d'abord demander s'ils peuvent encaisser l'argent et le service de la radiologie de l'hôpital général de Douala.

Nous appelons le Ministre de la santé et demandons à être remboursé si l'Hôpital général de Douala est incapable de nous fournir un cliché. Le médecin traitant dit que lui il est professionnel, il ne peut travailler sur la base des interprétations de quelqu'un d'autre.

Voilà donc comment est notre pays."

Auteur: Boris Bertolt