Arrestation d'Amougou Bélinga: 'les Camerounais ne veulent pas le sang des personnalités'

C'est en toute surprise que j'ai constaté des Camerounais faire la veille sur ma page Facebook cette nuit, attendant la suite de l'affaire. En fait, je les comprends.

Tellement habitués à la roublardise du pouvoir et de la justice, ils ont peur d'être mangés encore dans toutes les sauces, dans l'affaire Martinez Zogo. Voilà pourquoi, à défaut d'avoir une information officielle, se contentent de ce que nous glanons çà et là. Oui ! Ceux qui ont tué Martinez ont fait fort. Le peuple attend les sanctions à la dimension de leur arrogance. On ne tue pas un homme, simplement parce qu'il a parlé… Comme je le disais, la situation de Zogo, est différente des autres, à l'instar de Djomo Pokam, jeune Camerounais, défenestre et balancé en plein 11h au Hilton par des pontes du Régime, où on arrêta uniquement des innocents employés, alors que les responsables furent promus. Oui Zogo ou son corps bénéficie de la bipolarisation de la vie publique. Les deux groupes qui croient être les successeurs naturels. Un des groupe vient de perdre son joker en assassinant Zogo. C'était l'erreur qu'il ne fallait pas faire. Mais pour nous, Elle permettra de délier les langues.

Nous devons faire le bilan des meurtres précédents et permettre de réduire les meurtres avenirs. Bravo à ce peuple, terrifié, qui n'attend que la justice pour se sentir en sécurité. Il aura du grain à moudre, avec, enfin le réajustement gouvernemental, devenus inévitables, qui pourraient avoir lieu d'ici Vendredi. Quant à nous de l'opposition, nous ne devons pas restés spectateurs, nous devons suivre de bout à bout l'évolution des choses. Acceptons même de devenir Homme politique-influenceurs. D'ailleurs, un homme politique non influenceur doit quitter la politique. Nous devons être non seulement proche du peuple mais aussi proche de l'information.