L'assassinat d'une étudiante au campus de Ngoa ébranle l'Université de Yaoundé I. Elle a été inhumée dans l’abandon et l’ignorance totale sans aucune dégélation officielle. Derrière tout ce triste spectacle, le recteur de l'Université qui essaie par tous les moyens d'étouffer l'affaire, a interdit l'assistance ou la présence des officiels. Des manoeuvres que relève Boris Bertolt dans le texte ci-dessous!
RÉVÉLATIONS SCANDALEUSES SUR LES MANŒUVRES MACABRES DE SOSSO APRÈS L’ASSASSINAT D’UNE ÉTUDIANTE AU CAMPUS DE NGOA - EKELLE
MATRICULE: 18U2114
Depuis quelque temps, le Recteur de l’Université de Yaoundé 1 à travers sa galaxie de jeunes communicants, essaie de trouver des raisons d’espérer. Le prétexte trouvé étant la gestion, par le Doyen de la Faculté des Sciences, des ordinateurs du Président.
Comme je vous l’ai annoncé lors de ma dernière publication, plusieurs sources au TCS confirment de mauvais jours à venir pour le recteur de l’université de Yaoundé 1, Maurice Aurélien Sosso. L’arroseur prochainement arrosé. Man no run.
Cela étant dit, je reviens sur cette scabreuse affaire de « l’agression » suivi de la mort de la petite MPENA LADO MIKELLE étudiante en Licence 3 au Département de Biochimie.
Selon l’un des proches du recteur, la mort de cette jeune fille pleine de vie doit être comprise autrement. Il s’appuie d’une part, sur les propos que lui a tenus le Recteur Sosso Maurice Aurelien et d’autre part sur le déroulement des événements le jour de l’agression ainsi que le lendemain. Les parents de cette jeune étudiantes, ses camarades de classe ainsi que les membres de la galaxie Sosso, ont chacun des bribes de ce scandale. Mais pas l’ampleur de la situation.
En effet, Le 28 janvier 2021 ce sont les cris d’une mère inconsolable qui réveillent les malades, les garde-malades, les médecins qui ont assurés la garde. La raison, sa fille, étudiante en Biochimie 3 vient de rendre l’âme. Pour le commun des mortels, il s’agit d’une mort de plus par agression dont sont coutumiers les étudiants de l’Université de Yaoundé 1, tant cette institution est plongée dans le noir.
C’était du moins ce que tout le monde pensait. Mais les confidences d’un des snipers du Recteur vient relancer le débat et ouvrent les yeux sur certains faits que les membres de la famille et le jeune Ismaël qui a volé au secours de MPENA LADO. Quels sont ces faits?
Le 27 janvier 2021 au niveau du Canal Olympia, cette structure présente à l’Université de Yaoundé 1, la jeune fille en compagnie de son camarade, est surprise par des « agresseurs ». Elle reçoit plusieurs coups de couteaux, s’écroule. Son camarade, très bon athlète qui avait réussi à échapper aux « agresseurs », revient et la conduit au CHU.
Informé, le Doyen arrive immédiatement sur les lieux. Joint au téléphone, le Recteur n’a pas cru bon de faire le déplacement pour le CHU.
Le lendemain, la petite décède et comme par enchantement, le Recteur constitue une importante délégation et prend la direction du CHU. Sur les lieux, première curiosité, il met la pression pour que la version des faits de l’étudiant Tchadien qui a conduit sa camarade à l’Hôpital soit changée. Il exige qu’il déclare que MPENA est plutôt été agressée en dehors du Campus. Rien n’y fait le fils de Toumaï refuse toute forme de négociation. La solution est trouvée avec le rapport de Police Campus, cette unité « d’élite » placée au service du Recteur.
En effet, il est instruit au Responsable de cette institution de rédiger un rapport qui met en évidence, l’agression de MPENA en dehors du Campus et son admission au CHU.
Face au refus de l’étudiant Tchadien de collaborer, Sosso fait appel au Commissariat du 5ème Arrondissement, le Commissaire Bapambé Etienne Michel reçoit l’étudiant qui lui donne sa version des faits. En bon officier supérieur de Police, Bampambé, refuse de céder à la pression du Recteur qui souhaite que le camarade de MPENA soit mis au frais. Le commissaire dresse son rapport et le fait parvenir à sa hiérarchie.
Mais une demeure une curiosité. Comment une affaire aussi importante dans laquelle une étudiante a perdu la vie est gérée par le Commissariat du 5ème Arrondissement, pourquoi pas la DRPJ? En tout état de cause, le Recteur a au moins obtenu le silence du principal témoin. Il restait à régler ou du moins à intimider la famille.
Les parents de la jeune MPENA se souviennent que le Recteur leur a proposé de l’argent pour que le corps de leur fille soit retiré du CHU. Devant leur refus, le corps leur a été remis dans un taxi. Décontenancée, impuissante, la famille demande au moins que le corps soit mis dans un cercueil. Hélas, les autorités de l’hôpital sont catégoriques. La famille est donc obligée de partir avec le colis encombrant. Finalement, la dépouille de la petite MPENA est mise dans un cercueil au niveau de Messassi.
Aux obsèques de cette pauvre fille, le Recteur a formellement interdit toute délégation officielle. Elle a donc été inhumée dans l’abandon et l’ignorance totale. Pour ses camarades, ce fut l’action de trop. Ils ont donc décidé de manifester en boycotter les examens du premier semestre. L’option prise a été de venir en salle de composition vêtu de noir. Informé, le Recteur fait arrêter les principaux leaders. Voilà les faits.
Après ces douleurs infligees à la famille, Maurice Aurélien Sosso dort tranquillement. Mais le Tribunal Criminel Spécial arrive.