Assassinat manqué de Ferdinand Ngoh Ngoh: une histoire montée de toute pièce

Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général Ngoh Ngoh.jpeg Ferdinand Ngoh Ngoh a échappé à une tentative d'assassinat.

Fri, 17 Aug 2018 Source: Michel Biem Tong

D’après des sources bien informées au sommet de l’Etat du Cameroun, l’attaque de la résidence du secrétaire général à la présidence camerounaise Ferdinand Ngoh Ngoh est une histoire fabriquée de toute pièce par le régime de Paul Biya pour ternir l’image du combat des ressortissants du British Southern Cameroon pour l’indépendance de leur territoire auprès des instances internationales. La source qui se veut formelle soutient que les autorités ont monté ce scénario pour « donner le sentiment à la communauté internationale que les Anglophones ne veulent pas seulement l’indépendance, ils veulent aussi s’attaquer à certains dirigeants camerounais et prendre le pouvoir ».

Il est important de souligner que cette attaque intervient à un moment où le régime Biya a engagé un intense lobbying au niveau des Nations Unies et du gouvernement américain en vue de se blanchir de toutes les accusations de massacres des civils dans le Southern Cameroon et de ternir le combat des Anglophones pour se libérer de 57 ans d’annexion. Pour ce faire, un contrat a été signé avec 3 entreprises américaines de lobbying et la vraie-fausse attaque de la résidence de Ngoh Ngoh arrive donc à point nommé car ces entreprises y trouveront de l’argument pour activer des réseaux de soutien au Conseil de sécurité des Nations Unies en vue de diaboliser la révolte anglophone.

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En effet, il est question de jeter de l’opprobre sur les indépendantistes anglophones. Comme par hasard, les personnes arrêtées après l’attaque perpétrée chez Ngoh Ngoh sont toutes des anglophones dont une qui est présentée par les services de sécurité comme un combattant sécessionniste. A force de maintenir son hégémonie sur un territoire que l’on occupe de manière illégale depuis 57 ans, l’on est visiblement près à toutes les diableries à savoir massacrer des centaines d’innocents et monter des scénarios bons pour fou afin de stigmatiser toute une communauté. Quel pays, quel pouvoir !

Auteur: Michel Biem Tong