Assassinats, violences, guerres ethniques, Biya silencieux: l'urgence de le renverser

Elimination Paris Biya Leaders Opinion Paul Biya au pouvoir depuis plus de 35 ans déjà

Tue, 23 Jan 2018 Source: Boris Bertolt

Frantz Fanon écrivait: “ chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir”. La question fondamentale à laquelle notre génération est confrontée c’est celle de notre mission vis à vis de ce pays, pour nos enfants, pour les générations futures. Doit on encore laisser le régime Biya qui vole, qui tue, qui torture, qui détruit l’image du Cameroun en toute impunité, qui construit comme jamais la guerre entre camerounais.

Sur ce dernier point, je dois dire quelque chose. Pour tout observateur de la scène politique camerounaise, il est clair que la stratégie du « diviser pour mieux régner » constitue la matrice idéologique de ce régime qui est prêt à tout pour se maintenir y compris amener les camerounais à s’entretuer au nom de la tribu qui n’est autre qu’une construction.

Les tensions tribales aujourd’hui sont similaires et mêmes plus fortes qu’en 1992. En bon manipulateur pervers qu’il est, Paul Biya a toujours utilisé le concept de l’ethnie pour se maintenir. Or en réalité tous les Bulu et même les Beti ne sont en rien responsables de sa mal gouvernance bien qu’il faille le dire beaucoup de Beti ont profité de son système parce qu’ils étaient Beti. Mais en réalité, ils ne doivent absolument rien à Biya. Il mange, il vole avec ses amis et les Beti ne doivent en rien être comptables de cette incurie. Un vrai Beti est d’abord un résistant face à l’oppresseur.

C’est au nom de la manipulation de l’ethnicisme que s’est construit au début des années 90, sous la houlette du professeur Joseph Owona, le concept Essingan qui s’opposait au Laakam de Sindjoun Pokam et Shanda Tonme. En réalité, le couple Essingan-Laakam fait absolument le jeu du Machiavel en chef nommé…Paul Biya Bi Mvondo. Ce jeu de dupes vous distrait, vous détourne des vrais problèmes que sont l’incurie et le pillage systématique du patrimoine national par un clan mafieux et égoiste. Qu’on se le dise, les extrémistes Bétis et Bamilékés qui se déchirent à présent sur les réseaux sociaux ne sont que le fruit des manipulations diaboliques qui minent le pays depuis 36 ans.

Comment cette stratégie se décline t-elle de nos jours ????

En 2014, ils ont par exemple construit le discours selon lequel Boko Haram était une initiative de nos frères du nord pour prendre le pouvoir. Les nordistes ont été stigmatisés dans ce pays. Il ne faisait pas bon d’habiter la Briqueterie. Journaliste, j’ai été témoin à travers les entretiens, déclarations et autres de cette fabrication de l’ennemi intérieur.

En 2016, lorsque les anglophones se sont levés pour dire NON au mépris et à la mauvaise gouvernance dont ils estiment être les victimes, ils n’ont même pas voulu discuter. Ils les ont qualifié de terroristes, de sécessionnistes, de chiens, de rats palmistes. Ils tuent, brûlent les villages, tirent à balles réelles sur des vieilles mères. Qu’est-ce que les anglophones vous ont fait? Ils ont fait quoi pour que vous leur infligiez ce traitement? Ils ont simplement dit qu’ils ne supportaient plus de souffrir sous le régime Biya. Biya a envoyé son armée constituée, parfois à dessein, d’unités tribales pour les faire tuer.

Alors qu’ils tirent sur les anglophones, ils vous font croire que le problème ce sont les Bamileke. Petit à petit ils installent dans les consciences, l’idée d’un projet hégémonique Bamileke dont l’avant-centre serait Maurice KAMTO. Ainsi, après les nordistes, ce sont les anglophones, après les anglophones ce sera les Bamileke. Et bientôt sans doute les Bassa. En réalité, ce régime maudit prépare la guerre civile pour se maintenir.

Ne revenons pas sur l’état économique de notre pays c’est une perte de temps. Il est simplement désastreux. À l’instar du concours Miss Cameroun, ils sont incapables d’organiser le moindre petit événement. Ils trichent sans vergogne. Leur école fétiche, supposée prestigieuse, consacre comme lauréats des morts. Il ne manque plus qu’une chose à faire pour éviter que ces gens ne brisent le socle de notre vivre ensemble: IL FAUT LES RENVERSER LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE.

Paul Biya n’est plus la solution, mais un problème pour ce pays. Ceux qui veulent le défendre vont le faire par pur égoïsme et devront au moment opportun être face à leur conscience.

RENVERSER PAUL BIYA BI MVONDO ET SON RÉGIME EST PLUS QU’UNE NÉCESSITÉ POUR LA SURVIE DE L’ÉTAT DU CAMEROUN.

Auteur: Boris Bertolt