Pour le patron de Ris Fm, Sismondi Barlev Bidjocka, on veut coller au Chef de l’Etat, des actes qui ne sont pas les siens en usant de la fameuse expression « sur très hautes instructions ».
En effet, dans un éditorial diffusé sur sa radio Ris Fm, il refuse d’accepter que le président de la République, Paul Biya puisse signer un décret qui confère à la Fecafoot le droit du choix du coach des Lions indomptables et en 2022, dire le contraire.
Lisez l’éditorial de Sismondi Barlev Bidjocka
Le Président de la République est la clé de voûte du système politique camerounais. Chef de l’Etat, il incarne l’unité nationale. La Constitution lui confère des pouvoirs très importants : il définit la politique de la Nation, veille au respect des lois, au respect de la constitution, assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics…Avec cet énoncé, je pari que vous ne savez pas encore de quoi je parle. Eh bien, je reviens sur la phrase à controverse « Sur haute instruction du président de la république »
C’est nettement perceptible par tous ; on a rarement AUTANT fait recours à cette expression. Mais ces derniers temps, il est clair qu’on use et certainement on en abuse…
Madame Monsieur chers auditeurs, pourquoi je parle d’abus ? Simplement parce que le président Paul Biya est un homme très procédurier ; il ne peut pas avoir signé un décret en 2014 qui stipule clairement que le choix du coach des lions est de la responsabilité de la FEDERATION, et revenir en 2022 sur une banale affaire de football, violer sa propre loi DONT IL EST LE GARANT à travers un courrier du SGPR. On voudrait nous faire croire qu’un homme aussi procédurier comme Paul Biya ait commis une telle forfaiture ? Non impossible. Je propose qu’on patiente encore un peu qu’il termine son parcours normalement, au lieu de lui attribué des actes qui peuvent le faire passer auprès d’une certaine opinion pour quelqu’un qui aurait perdu la tête.
La seule chose qui permet de dire le droit c’est la loi. Connaissant l’homme Paul Biya à ma façon, j’ai de la difficulté une fois de plus à croire que toutes ses choses relèvent des vraies hautes instructions.
Cette transition qui commence sera truffée des choses dont certains attribueront la responsabilité. Et comme je le disais par le passé, il faut revoir des éléments supplémentaires dans cette affaire de délégation de signature.