Aladji Garou Abdurrahman, c’est ce qu’on appelle un véritable pilier de l’UNDP, un homme d’affaires influent, respecté, et surtout le plus grand financier du parti, bien avant que beaucoup ne sachent même ce qu’était l’opposition.
À Ngaoundéré il était le seul homme d’affaires de gros calibre à assumer son engagement aux côtés de Bello Bouba, face aux élites de l’Adamaoua qui, pour la plupart, étaient dans le parti au pouvoir.
Par loyauté, par conviction, Aladji GAROU s’est mis à dos tout un système, croyant en la vision politique de Bello. Mais en retour ? Du mépris. Une trahison. De l’ingratitude. Alors qu’il a investi son argent, sa réputation, son influence, Bello Bouba ne lui a rien rendu.
Rien pour lui, rien pour son entourage, rien pour les commerçants nordistes qu’il était censé représenter au ministère du Commerce. Et pourtant, les nordistes sont majoritairement des commerçants. Il aurait pu faciliter des titres, accorder des licences de commerce, ouvrir des portes. Il n’a rien fait. Même Aladji GAROU son plus fidèle soutien, n’a jamais bénéficié de la moindre facilité.
Bello Bouba, c’est l’incarnation d’une élite politique froide, sourde et ingrate. Son passage au ministère du commerce n’a servi qu’à entretenir ses intérêts, pas à servir ceux qui l’ont porté.
Et pourtant, Alhadji Garou Abdourahman a œuvré dans le social , multipliant les dons et les aides, sans jamais attendre de retour personnel. Il a surtout marqué sa foi en faisant construire l’une des plus grandes mosquées de Ngaoundéré , un geste de piété et de générosité rare.
Qu’Allah récompense Alhadji Garou Abdourahman pour tout le bien qu’il a fait à la communauté. Qu'Allah lui accorde le Aldjanna et la protection a sa descendance.
L’histoire retiendra que même les plus fidèles comme Aladji GAROU ont été trahis. C’est la marque des faux leaders.