Biya est la solution aux problèmes anglophones

Alme Précaire à Bamenda Calme précaire à Bamenda après les manifestations

Wed, 14 Dec 2016 Source: cameroon-info.net

Depuis quatre semaines déjà, les deux Régions anglophones du Cameroun, à savoir Nord-Ouest et Sud-Ouest, sont en mode grève. Des revendications qui ont débuté dans la ville de Bamenda par les avocats qui voulaient entre autres le texte Ohada traduit en anglais, ont été suivies par celles des enseignants qui demandent que les enseignants d’expression française ne dispensent plus des cours à leurs enfants parce qu’ils ne s’exprimeraient pas bien en anglais.

Dépêchés sur les lieux de manifestations, Philemon Yang, le Premier Ministre (PM), et sa délégation ont été victimes d’attaques de manifestants. Ceux-ci, qui sont allés jusqu’à brûler les emblèmes nationaux, demandent parmi tant de choses, le retour au fédéralisme. «Nous disons haut et fort que la revendication portant sur le retour au fédéralisme est irrecevable. C’est l’unité qui fait la force de notre pays», a déclaré le PM.

Pour l’homme de la rue rencontré par le Quotidien Emergence qui rapporte des avis dans son édition du 13 décembre 2016, de sa position, le Président de la République, Paul Biya est la personne capable d’éteindre le feu. «C’est un problème qu’on doit prendre au sérieux. Comme unique solution, j’invite le Président de la République, en tant que Chef de l’État à aller vers les anglophones personnellement. S’assoir avec eux pour trouver ensemble une solution. Le PM s’est rendu là-bas, ça n’a rien fait. Donc le Président Paul Biya doit s’y rendre lui-même», déclare Doyama Aboubakar, assureur de profession.

Pour Joel Kossi, footballeur, le «Président sait ce qu’il faut faire pour stopper le mal. Ce qui se passe à Bamenda c’est pour déstabiliser le pays. J’ai vu à la télévision comment ils ont brûlé le drapeau du Cameroun. C’est grave. Ils veulent diviser le pays, les anglophones d’un côté et les francophones de l’autre. Alors que nous voulons la paix au Cameroun. Qu’ils arrêtent les casses».

Nestor Nguekap rencontré par le quotidien dit que «c’est la concertation qui est nécessaire et non le meeting».

Auteur: cameroon-info.net
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