De sources concordantes, l’arrondissement de Mayo-Moskota, situé à une vingtaine de kilomètres de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord, est aujourd’hui fortement sinistré.
« Les incursions meurtrières de Boko Haram y ont semé désolation et indignation, obligeant des milliers de personnes à se déplacer et à mener une vie de misère », confient des habitants.
Depuis plus de six mois, les milliers de familles ont trouvés refuge dans la localité de Mozogo augmentant ainsi la population locale.
« Le quotidien est loin d’être effacé des séquelles des affres de Boko Haram : fermeture des établissements scolaires, 400 maisons brulées, 5000 bœufs, 854 moutons et 514 chèvres emportés », déclare une source sécuritaire.
Selon le media camerounais « L’œil du sahel », c’est un véritable drame que vivent les populations de cette partie du territoire. Cependant, le soutien aux forces armées qui combattent la secte islamiste ne faiblit pas. Une première cargaison de 20 camions a été chargée mardi à Yaoundé, La capitale camerounaise.
« Les contributions en nature de l’ensemble des Camerounais, en faveur des forces de défense engagées dans la guerre contre Boko Haram et des populations victimes de leurs exactions, sont en route pour l’Extrême Nord.
La cargaison s’est ébranlée depuis mardi, de la Base aérienne 101 de Yaoundé où les produits étaient stockés. La mise en route s’est déroulée sous le regard du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minadt), Réné Emmanuel Sadi, par ailleurs, président du Comité ad hoc interministériel chargé de la gestion des dons », a indiqué une source autorisé